Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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ne se trouvent que sur les n'est point figurée sur la carte, Tafna. Elles n'ont d'imporbords de Plisser et de la basse tance que comme surface de culture. sont disséminés sur Les plateaux de tuf contemporains subdivision et y forment un divers points du Tell de la été déposés et se détrait apparent et curieux. Ils ont horizontalement, et verticalement et non posent encore plantes pendantes par proviennent de l'encroûtement dede points, ils ont motivé les eaux calcaires. En beaucoup l'existence de villages indigènes, et cela et motivent encore emplacements à peu pour quatre raisons : ils offrent des abruptes ; ils constiprès plans au milieu de montagnes de défense facile contre tuent généralement des positions fournissent un sol dans les moyens d'attaque indigènes; ils de très-bons silos qui se lequel on peut facilement creuser pas trop durs à tailler; maintiennent à merveille, et ne sont des sources qui ont formé enfin il reste toujours peu ou prou plus précis qu'il n'est le plateau. On trouve là un exemple convenances de
habituel, de relation positive entre les l'homme et la nature géologique du sol. que le dépôt calC'est surtout dans les escarpements Au point caire est absolument tuffacé et d'encroûtement. calcaires sont plus d'appui sur la roche sous-jacente, ces qui constitue cette circonstance ou moins sableux, et c'est creusement des silos. un terrain éminemment propre aua creusé aussi de petites
Sur plusieurs de ces plateaux, on dont quelques-unes sont encore cavernes d'habitation , de dans les environs habitées aujourd'hui, notamment d'ailleurs , par l'examen Tlemcen. Il est facile de voir sable mélangé au calcaire des sources actuelles, que le apporté par les sources dans ces dépôts a été généralement formations préexistantes, elles-mêmes qui l'enlèvent aux d'autre trace de dérangeAucun de ces plateaux ne porte d'un nombre plus ou moins grand ment que l'éboulement de blocs détachés des escarpements.
A
SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
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DEUXIÈME PARTIE.
ROCHES ÉRUPTIVES.
Les roches éruptives de la subdivision de Tlemcen ne sont point susceptibles d'un classement par âge, premièrement parce que pour la plupart d'entre elles cet âge est trop indéterminé; deuxièmement parce que des roches identiques, au moins quant à leur aspect extérieur, ont certainement surgi à des périodes successives différentes. Peut-être clans ce cas les nouveaux procédés d'analyse microscopique des roches pourraient-ils servir à arriver à un classement par âge. Ce ne pourra être en tout cas que le résultat d'études ultérieures expressément dirigées
dans ce but.
Je me contenterai donc, dans la présente note, de traiter successivement des roches suivant leur nature minéralogique, ainsi du reste que cela se fait d'habitude. A ce point de vue, on peut distinguer les roches suivantes, savoir 10 Granite ;
20 Roches vertes dioritiques ou doléritiques ; 5° Gypses et roches connexes ; 4.0 Porphyres. 50 Boches basaltoides. 1" Granite.
Cette roche forme cinq îlots marqués sur la carte, dom un assez grand ; je sais qu'il en existe au moins un autre sur les flancs du Coudiat Bessam, tout à fait à la frontière ouest du cercle de Nemours, et non loin du Kis.