Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
pourquoi l'îlot tantes de l'Algérie) peut expliquer dans sa longueur,
de
schistes de Gar Rouban a, en somme,générale que les tertrès-sensiblement la même direction de beaucoup antérieur. rains environnants, bien qu'il soit apparition au jour à un Il suffit pour cela qu'il doive son moins dissimulé d'ailmouvement du Finistère, plus ou leurs par les nombreux accidents postérieurs. de Dans la même hypothèse , plusieurs concordances bien par la rédirections analogues s'expliqueraient fort currence qui a ramené justement les directions modernes la série des sysles plus influentes du pays- à reproduire Longmynd-
tèmes anciens en ordre inverse (Vendée-Ténare, Alpes Occidentales, etc.). Traras deux lignes J'ai remarqué dans l'îlot schisteux des du Longmynd , et qui me semblent appartenir au système E. L'une est assez diffuse, sont dirigées sensiblement N. 25° entre de la crête de Dahar Eddis comprise
c'est la portion l'autre, au contraire , est Ras Touerta et Ras el Korinat ; schisteuse allant de Ras assez précise. Elle dessine la crête bassin de l'oued 'huai el Menara à Ras el Medjera, entre le
de la Tafna; cette ligne, et celui der oued Hammam, affluent le sommet de Ras el prolongée du côté nord, va passer sur el Rhiba, où justement Medjdem, et sur celui de Ras Oued courant N. 20 à 25° E,; j'ai observé des couches schisteuses les terrains mo. elle ne rencontre aucun point marquant sur côté sud, elle va passer dernes plus au nord. Prolongée du où j'ai aussi obsur le sommet oriental de Bin el Keroun, N. 20 à 25° E. Tout cela servé dans les couches la direction bonne donne à cette ligne une assez grande probabilité de principales, direction ; or la direction récurrente des Alpes est sensiblequi a une ligne marquée dans le voisinage,
N. 25° E.; mais
ment plus rapprochée du nord et orientéedes terrains réil est vrai que cette ligne s'observe dans pourrait penser que cents et peu tourmentés, et qu'on être légèrement dédans les schistes la direction pourrait
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viée. Il serait donc nécessaire de suivre cette ligne dans son parcours au milieu des terrains récents, et d'examiner
avec soin si elle les a ou si elle ne les a pas remués. Je crois voir une trace du système nord de l'Angleterre .
dans la crête de Rar el Medj dem (où, il est vrai, il passe une
belle ligne du Vercors d'orientation peu différente, ce qui rend bien difficile d'obtenir quelque certitude d'attribution pour le système ancien) , et surtout dans la partie supérieure du cours de l'oued Abenaï; mais ce sont des lignes bien
courtes.
En somme, l'existence réelle de ces systèmes dans les schistes n'offre encore que des probabilités, qui toutefois sont assez fortes pour la ligne principale du Longmynd. La question réclamerait de nouvelles études minutieuses. 2 Système de la Côte-d'Or.
Les traits de ce système sont peu nombreux et généralement courts ; cette dernière circonstance est certainement
cause que la plupart de ceux qui doivent exister m'ont échappé jusqu'à présent ; je ne connais au total que quatre mouvements de cet âge. Le premier est formé par la crête du djebel Guelmamen, dans les Traras ; le deuxième passe au pied sud-est du Fillaoucen, entre le djebel Karia et le djebel Nador Kébir ; le troisième est au pied nord-ouest du djebel Bou Medrar ; le quatrième est sur la chaîne de Siadat
el Gor. L'orientation de ces mouvements est N. 44° à
44° 5o' E.
3° Système du mont Viso.
Je n'ai eu occasion de reconnaître encore que deux lignes
de ce
système, toutes les deux dans les Traras, orientées
IV. 28° 50'
0. La première joint le sommet du Djorf el Ahmar au sommet du djebel Tadjerall.