Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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ELEGTRO-SÉMAPHORES
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EE. Échelle fixe pour l'entretien de l'appareil. L. Lanterne pour les signaux de nuit. P. Poulie sur laquelle passe la chaîne du contre-poids, maintenant la lanterne à hauteur constante (malgré les mouvements de dilatation de la chaîne).
Mât.
Le mât porte à la fois les appareils de la voie
montante et ceux de la voie descendante. Le mécanicien n'a à s'occuper que du signal qui se présente pour lui à la gauche du mât. Grands bras. Les bras supérieurs A, B ont la forme des bras ordinaires de sémaphores ; ils sont de grandes dimensions (longueur 2 mètres), placés à 8 mètres au-dessus du sol et présentant aux mécaniciens auxquels ils s'adressent une face peinte en rouge pour commander l'arrêt; ces bras offriraient trop de prise au vent s'ils étaient pleins ; aussi ont-ils été faits à claire-voie. 5 1° Le grand bras laissé libre est pendant le long du mât et déclanché ; dans cette position les courants émis
par le poste d'aval n'ont aucune action sur lui. Il peut être amené mécaniquement au moyen de la tringle T, par l'agent même du poste, à la position horizontale.
5 2° Le grand bras amené à la position horizontale,
comme il vient d'être dit, y reste de lui-même et est enclanché; dans cette position l'agent du poste est sans aucune action sur lui. Il peut être déclanché par un courant émis du poste d'aval. Les deux conditions précédentes Correspondent aux conditions fondamentales du programme. Le § i° correspond au cas de voie libre : dans ce cas, en effet, l'agent du poste doit fermer mécaniquement la voie si un train passe devant lui, et il n'a d'ailleurs aucune communication électrique à recevoir du poste d'aval puisque la section qui les sépare est libre, Le s 2° correspond au cas de voie fermée : dans ce cas l'agent 1
du poste ne doit p as p ouvoir rouvrir la voie ; ce qui est réalisé, puisque le grand bras, une fois horizontal, est enclanché;
DE MM. LARTIGUE ET l'ESSE.
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mais de plus il faut que le poste d'aval puisse faire voie libre au poste considéré par une émission de courant.
Les petits bras ou bras inférieurs Bras inférieurs. sont de simples voyants n'agissant comme signaux que visa-vis de l'agent même du poste ; ils sont placés à 4 mètres seulement du sol et peints de couleur terne de manière à ne pas attirer l'attention des mécaniciens. Le petit bras a des positions inverses du grand bras. i° Le petit bras laissé libre est horizontal et cléclanché ; dans cette position les courants émis par le poste d'amont n'ont aucune action sur lui. Il peut être redressé mécaniquement, à la position verticale au moyen de la tringle t, par l'agent même du poste. s 2° Le petit bras redressé à la position verticale, comme il vient d'être dit, y reste de lui-même et est enclanché ; dans cette position l'agent du poste est sans aucune action sur lui ; il peut être déclanché par un courant émis du poste d'amont.
Les deux conditions précédentes correspondent aux conditions accessoires du programme, le 5 t° correspond au cas de train annoncé: dans ce cas l'agent du poste doit pouvoir effacernaécaniquement l'annonce quand le train passe devant lui, ce qui est réalisé; et il n'a d'ailleurs aucune communication électrique à recevoir du poste d'amont, puisque la voie y est fermée. Le 52° correspond au cas de aucun train annoncé: dans ce cas l'agent du poste n'a pas à effectuer d'action mécanique sur le petit bras qui est enclanché, mais il faut qu'il
puisse recevoir l'annonce d'un train par un courant émis du poste d'amont; ce courant produirait, en effet, le déclanchement du petit bras. En dehors de leur fonction principale de Carillon. relever mécaniquement les grands bras à la position ho-
rizontale et les petits bras à la position verticale, les tringles de tirage transmettent leur mouvement à deux leviers L, 1; ces deux leviers au moment des déclanchements
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