Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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DE MM. LARTIGUE ET l'ESSE. ÉLEGTRO-SÉMAPHORES
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gement dans les communications permet d'utiliserles mêmes appareils pour les trains de retour.
sécurité. Cette condition est facile à réaliser avec les électrosémaphores. A ces jours exceptionnels, on introduit dans
On voit que ces postes accessoires, tout temporaires d'ailleurs, ne réalisent plus le programme complet posé
le circuit des électro-sémaphores et, à intervalles aussi restreints que l'on veut, par exemple de 2 .000 mètres en
seulement pour les postes fixes ; mais cela n'a pas un grand inconvénient, eu égard aux cas spéciaux pour lesquels ils
2 .000 mètres, des postes accessoires. Les postes accessoires, employés jusqu'à présent par la compagnie du chemin de fer du Nord, se composent d'une double sonnerie, l'une claire, l'autre sourde, de 2 boutons
sont utilisés.
Récemment enfin, pour rentrer, autant que possible,
La sonnerie de manipulation et des piles nécessaires. La aile du sémaphore. sourde joue le rôle de la petite grande aile du sémaphore. sonnerie claire joue le rôle de la Au passage de chaque train l'agent du poste appuie sur les 2 boutons, ce qui produit les effets suivants f° Arrêt de la sonnerie sourde qui annonçait le train et ouverture de la voie au poste d'amont, soit par déclanchement du grand bras (s'il s'agit d'un sémaphore) , soit par arrêt de sonnerie claire (s'il s'agit d'un autre poste intermédiaire); 20 Mise en marche de la sonnerie claire et annonce du train au poste d'aval, soit par déclanchement du petit bras (s'il s'agit d'un sémaphore), soit par mise en action de la sonnerie sourde (s'il s'agit d'un poste intermédiaire). Les mêmes effets sont produits automatiquement parla manoeuvre normale des appareils électro-sémaphoriques contigus aux postes intermédiaires, l'enclanchement du grand bras mettant en action la sonnerie sourde au poste intermédiaire d'aval et l'enclanchement du petit bras met-
tant à l'arrêt la sonnerie claire au poste
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intermédiaire
d'amont.
Si un train se présente devant le poste accessoire pen-
dant que la sonnerie claire fonctionne, l'agent fait au train le signal d'arrêt (Block-system) ou le signal de ralentissement (Block permissive system). Le service exceptionnel n'ayant lieu en général, à un moment de la journée, que dans un seul sens, un simple chan
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dans le programme des électro-sémaphores fixes, les inven-
teurs ont fait construire des appareils volants qui donnent aux trains intermédiaires les mêmes signaux que les électro-sémaphores fixes ; ces appareils sont de proportions
réduites, à disposition simplifiée, mais les effets produits sont les mêmes, sauf les accusés de réception. Les 2 grands bras et les 2 petits bras sont enclanchés directement à la main sans appareil de manoeuvre, et l'envoi des courants est fait en temps voulu au moyen d'un basculeur à mercure actionné par les mouvements des bras. La fig. 11 , PI. VI, indique cette dispositiou dont la légende ci-dessous donne le détail
AA' Grand bras pour l'une des deux voies (peinture en rouge vers les trains venant par cette voie). BB' Grand bras pour l'autre des deux voies (peinture en rouge en sens opposé au précédent). L et M Leviers liés invariablement aux ailes A et B, à angle droit à peu près sur elles, et portant la palette d'armature des aimants Hughes H et II'. C et C Basculeurs à mercure (*), actionnés par les doigts Q et R des leviers L et M. a et b Petits bras pour l'une et l'autre voie portant eux-mêmes les palettes d'armature des aimants Hugues h et h'.
(1 Le basculeur à mercure de M. Lartigue est une boîte en
caoutchouc durci, divisée pour le cas en deux loges séparées, en partie remplies de mercure; les cloisons de la boîte sont traversées par des fils conducteurs pénétrant de quelques millimètres I l'intérieur; suivant les positions de la boîte, le mercure établit ou non les communications électriques entre ces conducteurs.