Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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ÉLE GT RO-SÉMAPHORES
DE MM. LARTIGUE ET TESSE.
lignes lés sonneries dans une même section ; sur certaines mais cerallemandes informent non-seulement les gares, d'un train dans un tains points intermédiaires, du départ donc, en cas d'erreur sens déterminé ; leur emploi permet intermédiaires de prévedes stations, aux agents des postes nir une collision. télégraphiques et celles des Mais les correspondances permanent sur la voie, sonneries ne produisent aucun signal soit reçu et transmis et il faut toujours que le signal donné
mêmes dimensions que les bras supérieurs et apparais-. sent du même côté du mât. Au lieu d'être enclanchés dans la position verticale redressée, ils sont enclanchés dans la
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par un agent.
Solution du problème par les électro - sémaphores. -
nous inMoyennant quelques modifications de détail, que électro-sémaphores diquerons plus loin, les inventeurs des
de manière à
ont adapté leurs appareils à la voie unique, réaliser la double condition de sécurité. Programme de MM. Lartigue et Tesse. MM. Lartigue que pour la et Tesse appliquent ici le même programme voie double voie (voir page 171), mais ils ajoutent pour la unique une sixième condition ainsi libellée :
le signal 6° Sur la ligne à simple voie, impossibilité d'effacer
la voie ait à vue fermant l'extrémité d'une section sans que l'autre extrémité, été préalablement fermée absolument à exiger la prérésultat obtenu par une seule manuvre, sans sence d'un agent au poste correspondant. c'est-à-dire Quand la voie est fermée aux- deux extrémités, unique, impendant qu'un train circule sur la section à voie signaux qui pourraient possibilité d'envoyer de nouveaux faire confusion dans l'esprit des agents. Les postes qui Électro-sémaphores pour voie unique. qui séparent les sections sont munis d'électro-sémaphores voie que par quelques ne diffèrent de ceux de la double points des signaux
1° Les 2 bras inférieurs sont, non plus adresadressés aux agents des postes, mais des signaux et suite, ils ont même forme sés aux mécaniciens, et, par
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position verticale pendante, mais un contre-poids placé en queue les fait exactement rentrer, au point de vue des actions mécaniques, dans les conditions des petits bras des sémaphores de double voie. 2° Dans la position déclanchée (horizontalité-arrêt), le bras inférieur produit le clavetage du bras supérieur dont le déclanchement est paralysé pendant tout le temps du dé clanchement du bras inférieur. La fig. 2, PL V, montre l'électro-sémaphore pour voie unique. La fig. 15, Pl. V, indique la disposition qui réalise la deuxième des conditions précédentes. La pièce de carillon est pourvue d'un loquet W. Une came fixée sur l'axe du levier q, où s'articulent les tringles de tirage du bras inférieur, soulève la queue de ce loquet lorsque le bras est horizontal et l'applique contre une dent de rochet que porte l'axe du levier Q correspondant au grand bras, qui est habituellement horizontal dans le service de la voie unique. Le grand bras se trouve donc claveté dans sa position horizontale (voie fermée) aussi longtemps que le bras inférieur est lui-même horizontal ou déclanché. Par le relèvement du bras inférieur, le loquet est lui-même relevé par le poids de sa queue et le jeu du bras supérieur rendu libre. Sauf les deux différences mentionnées ci-dessus, tout le mécanisme des appareils est le même que dans l'électrosémaphore pour double voie. Les communications électriques
sont différentes, et le commutateur K (fig. 5, Pl. V) de l'appareil n° i ne sert plus ici pour les communications a.ccessoires, mais est utilisé pour l'envoi obligatoire du courant négatif de l'appareil n° o d'un poste à
l'appareil n° 2 du poste suivant (comme il sera dit plus loin). Le
commutateur homologue de l'appareil n° 2 continue à
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