Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
d'abord sans donner le vent. Au bout de 10 heures la masse est fondue et l'on donne le vent. En même temps on ajoute
de temps en temps du verre, du quartz et du carbonate de soude. On fait sortir constamment les scories : elles sont noires, ferrugineuses, mais elles ne contiennent de nickel et de cobalt qu'à l'état de particules de speiss entraînées. Leur teneur en nickel et cobalt atteint e ou la première fusion. Au bout p. ton. On les repasse dans 2
heures on s'arrête. A ce moment le speiss tient encore 8 à to p. ioo de fer. On ne pousse pas l'enrichis-
de
12 OU 14
sement plus loin pour ne pas perdre de cobalt par silicatisation. En résumé l'opération dure de speiss grillé on consomme
24
heures, et pour Ho
Verre blanc Quartz
Carbonate de soude
Le four est desservi par 5 .ouvriers qui restent 12 heures au travail, c'est-à-dire que l'opération exige 6 journées de main-d'oeuvre.
Résumé. - Voici des analyses qui m'ont été communiquées et qui montrent la rapidité de la concentration: SPEISS 1e=*.
SPEISS
Ni, Co Cu.
20,7
31,9
1,6
Fe.
/111,3
As.
21,5
1,9 26,4 56,5
10,2
5,1
98,1
99,6
50 à 52 à2 Io
58 à Go à
Exemple emprunté à l'usine de Losonez.
L'usine de Losoncz traite trois sortes de matières 1° 14o tonnes de minerai de Dobsina, tenant 14 à 20 p. loo de nickel et cobalt et 1/2 p. 100 de cuivre. 2° 20 tonnes de speiss de Leogang, tenant 54 à 38 p. ioo de nickel et cobalt et 5 p. loo de cuivre. 3° iio tonnes de matte de Klefva, tenant 4o à 45 p. ioo de nickel et cobalt et 20 à 25 p. 100 de cuivre. Ces différentes matières subissent au four à cuve une ou plusieurs fusions. Ces fusions sont précédées de grillages qui se font en général au réverbère. On ne grille en tas que les matières pauvres en nickel, en cobalt et en arsenic. On obtient ainsi un speiss dont la richesse varie entre 5o et
54 p. ioo en nickel et cobalt. Une partie de ce produit est expédiée à Bârendorf,, une autre subit un dernier grillage et une fusion dans un four à réverbère où elle est 'transformée en un produit dont la richesse varie de 6] à 64 p. too. Les scories riches des diverses opérations sont refondues dans un cubilot à l'effet d'en retirer les grenailles de speiss.
Réverbères de grillage. -L'usine comprend 7 fours à ré5 seulement sont en activité. La sole de ces fours a 3 mètres sur 3 mètres. La charge est de 800 à 1.000 kilog. et l'opération dure 3 à 4 heures. On consomme par 24 heures Istère,7 de bois, soit, par tonne de matière grillée, o",27. Ce bois coûte 6',50 le stère. Le four est desservi par 2 hommes qui se telayent toutes les 12 heures. Comme en 24 heures on grille en tmièore de matières, on dépense, par tonne de maverbère, mais
SPEISS
8à
§ 6.
277
2
L'usine traite par an moo tonnes de minerai. Ellelfa1
brique 200 tonnes de speiss second. La moitié de ce speiss est vendue en Angleterre et l'autre moitié est transformée
en 6o tonnes de speiss troisième dont le traitement chève comme je le dirai plus bas.
s'a-
grillée
o",27 oi,52
de bois à 6',50 de main-d'oeuvre à ',25.
TomE XII, 1877.
0 ,72 2
,48 19