Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTA LLURG IE DU NICKEL.
Le speiss provenant Rôtissage du speiss premier. de l'un quelconque des traitements précédents était fondu sur la sole du four hongrois qui fonctionne encore aujour-
bon cuivre noir ; les scories avaient entraîné presque tout le nickel et le cobalt et une partie du cuivre. Fusion des scories pour speiss. Les scories nickel-
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d'hui dans l'usine, mais qui traite aujourd'hui des speiss plus riches qu'autrefois. Quand la masse était fondue, on soufflait, et il se faisait des crasses que l'on enlevait. A ce moment, il fallait modérer le feu pour permettre au soufre de se brûler, au fer de
s'oxyder et au speiss de tomber sur la sole. Les crasses contenaient 6,24 p. 3. oo de nickel et 3,48 p. loo de cobalt.
Qnand on les fondait dans un creuset, elles donnaient 12 p. ioo de speiss et 41 p. ioo de matte. La teneur de cette matte était de 6,6 p. î oo de cobalt et 6,o p, loo de nickel. Ces crasses retournaient à la première fusion. Le speiss second tenait en moyenne 27 p. î oo de nickel et cobalt. Rôtissage pour speiss troisième. Une partie du speiss second était soumise à un second rôtissage qui amenait sa teneur à 35 p. 100. § 5.
Exemple emprunté à l'usine du Phénix près Dobsina, en 1867.
Tandis que dans l'exemple précédent le nickel était plus
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fères étaient fondues dans un four à cuve avec de l'arsenic et du sulfate de baryte. La scorie obtenue devait être
basique et cependant pauvre en fer afin d'être également pauvre en cobalt. On obtenait à cette opératiOn un speiss et une matte. Le speiss seul était traité pour nickel. Grillage du speiss. Le speiss était grillé en stalles. Rôtissage du speiss pour speiss second. Le speiss grillé était soumis à un rôtissage au four hongrois dans le
but de l'enrichir en nickel et cobalt. On le coulait sur de l'arsenic ou sur de l'orpiment, de façon à les séparer en une matte et un speiss. Ce dernier speiss était vendu à d'autres usines. § 6.
Exemple emprunté à l'usine de Kaafjord (Norwége).
L'usine de Kaafjord se trouve dans le même cas que l'usine du Phénix. Le nickel et le cobalt passent dans les crasses; on refond ces crasses avec du mispickel ; il se fait un speiss que l'on concentre en deux ou trois opérations. § 7.
Exemple emprunté à une usine de Saxe.
abondant que le cuivre, dans l'exemple suivant c'est le cuivre qui prédomine. Le minerai était d'abord soumis à un Grillage. grillage à 4 feux. Le minerai grillé était fondu Première fusion.
avec du quartz et l'on obtenait seulement une matte. Cette matte était grillée Grillage de la matte. très-complètement à 8 feux. La matte première grillée était Deuxième fusion. fondue encore au four à cuve et avec du quartz : on obtenait une matte très-riche en cuivre et capable de donner un
Une usine de Saxe, dont j'ai oublié le nom, a réussi à traiter des loups ferrugineux renfermant du nickel et du cobalt. Ces loups étaient riches en molybdène, ce qui les rendait impossibles à bocarder. En voici une analyse Fe
8o,o
Cu
2,5 2,0
Ni. Co
1,5
Mo.
6,o 8,o
/00,0