Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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On commençait par fondre ce métal dans un creuset, puis, au moment de la coulée, on injectait contre le filet de métal un jet d'air et un jet d'eau. Le métal se trouvait ainsi , granulé. On le grillait au réverbère, puis on le fondait au réverbère avec du quartz, de façon à scorifier la majeure partie du fer et à avoir un régule riche en molybdène, nickel et cobalt. Ce régule était grillé au réverbère avec addition de Carbonate de soude et de salpêtre. En reprenant par l'eau, on dissolvait le molybdate alcalin et l'on avait comme résidu un mélange d'oxydes de nickel, cobalt et cuivre. En fondant cette matière avec du mispickel, on obtenait un speiss que l'on vendait à d'autres usines.
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soude qui transforme l'arsenic en arséniate alcalin facile ensuite à enlever par lavage. L'antimoine, quand il existe dans les speiss, est encore plus difficile à éliminer que l'arsenic.
Quand les mattes ou les speiss contiennent , en Outre du nickel, une certaine proportion de cuivre, on ne s'en inquiète pas : seulement, au lieu d'obtenir du nickel pur, on obtient un alliage de nickel et de cuivre qui est une excellente matière première pour la fabrication du maillechort.
S'il y a trop de cuivre dans le produit grillé, on peut en extraire une partie au moyen d'acide sulfurique un peu étendu, qui dissout surtout l'oxyde de cuivre..
Quand les maltes ou les speiss contiennent une faible proportion de cobalt, on peut séparer celui-ci soit à l'état d'oxyde, soit à l'état de silicate, en profitant de ce qu'il est plus oxydable que le nickel. CHAPITRE VI.
Quand on a le cobalt à l'état de silicate impur, on peut
TRANSFORMATION DES MATTES OU DES SPEISS EN DEMI-PRODUITS
OXYDÉS, PAR LA VOIE SÈCHE.
§
1.
Théorie de l'opération;
Quand les mattes ou les speiss ne contiennent que du nickel, il suffit de les griller pour avoir de l'oxyde de nickel. Dans ce grillage l'arsenic part difficilement et l'on est obligé,
pour s'en débarrasser, d'avoir recours à du charbon
qui
réduit l'acide arsénique à l'état d'acide arsénieux et celui-ci
à l'état d'arsenic métallique. L'acide arsénieux distille et se condense dans des chambres de condensation ; il en est de même de l'arsenic métallique, mais celui-ci, en arrivant dans les chambres de condensation, s'y transforme de nouveau en acide arsénieux.
D'autres fois on emploie, au contraire, de l'azotate
de
employer deux procédés pour préparer de l'oxyde de cobalt. Le premier procédé consiste à réduire le silicate par du soufre ou de l'arsenic en le fondant avec du carbonate de soude : on obtient ainsi un sulfure ou un arséniure de cobalt que l'on grille ensuite. Le second procédé consiste
à fondre le silicate dans un creuset pour en séparer les grenailles de speiss, à le moudre, et à le fondre avec un excès de carbonate alcalin et d'azotate de soude. En reprenant le produit par l'eau chaude, on a comme résidu un mélange d'oxyde de cobalt et de silice incolore pulvérulente qui se laisse entraîner par l'eau et qui d'ailleurs ne nuit pas à la qualité de l'oxyde de cobalt. Quand les maltes ou les speiss contiennent des proportions notables de cobalt, il faut avoir recours à une séparation par voie humide.: