Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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3',6o de largeur et de 2"',20 de hauteur. Intérieurement § 2.
Exemple emprunté à l'usine de Sâgmyra (Suède).
J'ai dit plus haut qu'on fabriquait par an à l'usine de Silgmyra 100 tonnes d'une matte qui a la composition suivante Ni. Cu
Fe S. .
35,0 tio,o o,3 22,0
Cette matte est granulée. On a tout récemment construit et essayé, pour le grillage de cette matte, un four à réverbère qui a donné les meilleurs résultats. Voici la descrip-
tion de ce four en commençant par la partie inférieure (V. fig. 9 à 12, Pl. VII) : au-dessous du sol est une chambre de condensation qui a la forme d'une croix et qui communique avec la cheminée. Cette chambre est recouverte d'une voûte en maçonnerie percée de 4 con-
la sole figure un carré de 2m,6o de côté dont les sommets sont coupés.
On charge le minerai par les trémies et on lance sur lui le dard du chalumeau. En même temps on brasse par les portes , qui sont très-commodément disposées pour ce travail. Les gaz brûlés descendent dans la chambre de
condensation et, de là, vont dans la cheminée. Quand le grillage est fini, on fait tomber la charge dans les wagonnets.
Le four est armé de deux ceintures en fer, qui sont serrées au moyen d'une clef et de deux contre-clefs. g 3.
Exemple emprunté à l'usine de Victoria à Namburg (Silésie).
Jusqu'ici la matte de Sagmyra était envoyée à l'usine de Victoria à Namburg. Là elle était d'abord grillée à mort
dans un four à réverbère, puis traitée par l'acide sul-
duits, a, a, qui débouchent dans le laboratoire. L'extrados
furique. On obtenait une dissolution, que l'on faisait cris-
de cette voûte se trouve au niveau du sol de l'usine et supporte 4 piliers triangulaires, qui laissent entre eux
talliser pour sulfate de cuivre, et un résidu d'oxyde de
deux voies libres où circulent des wagonnets et qui supportent la sole du four. Cette sole est percée de 8 con-
de cobalt.
duits : les 4 premiers sont ceux dont nous avons déjà
§ 4.
parlé : ils passent dans les piliers triangulaires et débou-
chent dans la chambre de condensation souterraine. Les 4 autres c, c, débouchent au-dessus des galeries où circulent les wagonnets : c'est par eux que se fait le déchargement. Le four est fermé latéralement par 4 murs qui laissent entre eux, aux 4 angles du carré, des portes de travail. La voûte du four est munie de 3 orifices, dont deux, d, d, servent au chargement, au moyen de trémies, et dont le troisième e, placé au centre, est traversé par deux tuyaux concentriques, qui amènent, l'un de l'air, et l'autre les gaz combustibles produits par un gazogène. Extérieure-
ment le four présente l'aspect d'une tour octogonale de
nickel avec un peu d'oxyde de cuivre et des traces d'oxyde
Exemple emprunté à l'usine de Georges à Dobsina en 1867.
On obtient, dans l'usine de Georges, un speiss contenant
surtout du nickel. On avait essayé d'abord de griller ce speiss dans des réverbères chauffés au bois, mais au bout de 96 heures il restait encore de l'arsenic et de l'antimoine
dans le speiss et il s'était de plus sali par le contact des outils en fer. En 1867, on en était arrivé à opérer de la manière suivante
I. Grillage avec addition de matières réductrices. -Le speiss pulvérisé était grillé clanS un four à deux soles, et à la fin du grillage on ajoutait de demi-heure en demi-heure des copeaux de sapin ou du poussier de charbon de bois.