Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE bU NICKEL.
par-dessous la chaudière, puis par-dessus, mais actuelle-
de chaux, de façon à précipiter le nickel à l'état d'oxyde vert. On siphonne le liquide, qui n'est plus composé que de chlo-
ment on se contente de la faire passer par-dessus. On brûle,
comme combustible, de vieux tonneaux qui ont servi au transport du pétrole.
Ill. Calcination. - La matière évaporée à sec est un mélange pulvérulent de chlorures de fer, nickel et cobalt. Elle est chargée sur la sole d'un four à réverbère, sur une
épaisseur de G centimètres, et calcinée pendant 5 ou 4 heures, durant lesquelles elle est soumise à un brassage incessant. Pendant cette opération, une partie du fer part soit à l'état de chlorure volatil, soit à l'état d'oxyde insouble.
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rure de calcium ; on lave le précipité à l'eau pure, puis on le fait couler par un robinet dans des filtres. Filtration des deux précipités. - On a à filtrer, d'une part, le précipité noir et grenu de sesquioxyde de cobalt, d'autre part, le précipité vert, volumineux et gélatineux de protoxyde de nickel. Il faut laver ces précipités jusqu'à ce que les eaux ne précipitent plus par 1' oxalate d'ammoniaque.
On emploie comme filtres 24 sacs en laine, profonds de orn,5o et présentant une ouverture carrée de om,55 de côté.
Peroxydation et précipitation du fer. - La matière
Pour faire ces filtres, on emploie une bande de laine de
grillée est portée dans une cuve ovale de 2 mètres de long,
om,7o de largeur et on la découpe en trapèzes qui ont om,7o de grande base et om,4o de petite base. On coud ensemble
im,5o de large et Im,50 de haut. On y ajoute de l'eau et du chlorure de chaux en quantité strictement suffisante pour peroxyder ce qui reste de fer, puis on le précipite par du marbre pilé. Pendant la peroxydation et la précipitation du fer, on envoie un courant de vapeur d'eau dans la cuve. .
On laisse ensuite reposer, puis on décante le liquide avec une pompe. La majeure partie du peroxyde de fer reste dans la cuve. On laisse reposer le liquide décanté pendant 20 minutes dans 8 tonneaux de dépôt et l'on soutire. Ce qui passe d'abord. est trouble et retourne dans la première cuve. Ce qui passe ensuite est une dissolution claire de 1\liC1 et CoCI.
Peroxydation et précipitation du cobalt. - Cette dissolution va dans une seconde cuve identique à la première,
où se font la peroxydation du cobalt par le chlorure de chaux et sa précipitation par du marbre pilé. On a ainsi un précipité de sesquioxyde de cobalt et une liqueur de protochlorure de nickel. Précipitation du nickel. La liqueur de protochlorure de nickel va dans trois grandes cuves où on lui ajoute un lait
deux de ces trapèzes, puis on redouble le bord, de façon à y faire des ourlets. On fait dans l'ourlet quatre entailles, de
façon à y passe'. deux bâtons qui servent à supporter le filtre.
Calcination des précipités. - Les précipités lavés sont calcinés pendant 12 heures dans un four à réverbère. Pendant cette calcination, l'oxyde de nickel, qui occupait une hauteur de om,25 au début, se contracte et n'occupe plus à la fin qu'une hauteur de om,o6. Après cette chauffe l'oxyde de nickel est lavé encore une fois avec de l'eau un peu acidulée. Produits et consommations: - Pour Io° parties de matte, j'ai déjà dit que l'on consommait 250 parties d'acide
chlorhydrique. On obtient 4o parties d'oxyde de nickel et 9 parties d'oxyde de cobalt. Si l'on ne faisait pas l'opéra-
tion III, on aurait à peroxyder 6 de cobalt et 50 de fer. Grâce à cette opération, on a moins de fer à peroxyder, mais, comme il faut toujours un excès de chlorure de chaux,
on peut admettre qu'on emploie la quantité de chlorure de chaux qui serait nécessaire pour peroxyder 36 parties de