Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL. Sio alliage d'étain et de tungstène, on obtient, d'après M. Sebillot, un bronze inaltérable. Cet alliage doit contenir au moins 6 p. loc. d'étain. On appelle silverine un alliage principalement composé de nickel et de cuivre avec un peu de Voici cobalt. Cet alliage ressemble beaucoup à l'argent. trois formules pour lesquelles Me Pirsch a pris un brevet
79,5°
Zn. Sn.
16,00 1,00 1,00 1,00
Al.
0,50
Fe.
1,00
Ni. Co.
75,00 16,00 2,00 2,25 2,75 o,5o 1,5o
71,00 16,50 1,25 7,50 2,50 1,25
Enfin on fabrique, sous le nom d'alliage d'antifriction, un alliage de nickel, cuivre, zinc et manganèse. Cet alliage remplace le bronze dans beaucoup de ses applications :on fait aujourd'hui en Autriche les têtes de bielles pour locomotives en fer forgé doublé avec de l'alliage d'antifriction, § 2. -- Fabrication de ces alliages.
Le nickel maintenu une heure au rouge blanc ne
fond
pas, même en présence du cuivre. Sa fusion est instantanée si l'on ajoute un peu de verre blanc pilé. Il faut éviter,
dans ces manipulations, le contact du fer et du aussi les outils sont-ils entourés de terre réfractaire ;
nickel;
celle-ci
munis les
est maintenue par des bagues en fer dont sont et outils. Si l'on veut ajouter du zinc aux alliages de cuivre de nickel, on ne doit le faire qu'au moment de la coulée pour ne pas perdre trop de zinc. Pour fabriquer les maille-
mechorts manganésés, on fond ensemble du cuivre à l'état du tallique, ou plutôt à l'état d'oxyde ou de carbonate, avec bioxyde de manganèse et de l'anthracite. Après l'opération, qui dure de 5 à 2 o heures, on retire de la masse des grenailles d'un alliage très-cassant de cuivre et de manganèse.
. MÉTALLURGIE DU _NICKEL.
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On refond ces grenailles avec du nickel et du verre blanc et au moment de la coulée on ajoute .du zinc. Voici enfin le procédé qu'on emploie pour fabriquer la silverine
- il com-
prend trois opérations 1° On charge dans un creuset en plombagine le nickel à l'état de cubes, le cobalt à l'état métallique ou plutôt à l'état d'oxyde noir mêlé à une proportion convenable de charbon de bois, le fer, et le quart du cuivre qui doit entrer dans la composition de l'alliage ; on achève de remplir le creuset avec du charbon de bois et avec 1 kilog. de borax. Le -creuset est chauffé pendant 2 heures dans un four à vent, puis on coule l'alliage dans une lingotière métallique. Chaque opération donne 5o kilog. d'alliage. 20 On prépare et l'on coule en lingots un laiton composé de parties égales de cuivre et de zinc. 5° On réunit les deux alliages ainsi préparés, on leur ajoute du cuivre et de l'aluminium ; on charge le tout dans un creuset d'argile qu'on achève de remplir avec du charbon de bois. L'opération dure une heure un quart et produit 50 kilog. de métal. On coule le métal dans des lingotières métalliques au moyen de poches également métalliques et enduites d'huile avec un peu. de .poussier de charbon de bois. g 3. -- Préparation directe de ces alliages.
J'ai dit plus haut comment on fabriquait à l'usine de
Victoria, près Namburg, au moyen de la matte de Sâgmyra,
- un mélange d'oxydes de nickel. et de cuivre.
Ce résidu est placé avec du charbon dans des creusets que l'on chauffe dans un four appelé four français. (V. fig. 22, PI. VII.) Ce four se compose d'une longue grille sur laquelle les creusets sont placés sur deux rangs au milieu du charbon. Des deux côtés de cette grille sont deux murs, dont l'un
est percé
d'ouvreaux qui laissent passer les gaz dans une conduite .latérale qui les mène à la cheminée. La voûte du four est