Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
Page : Image 172
Révision de 8 févr. 2015 20:39:57, edited by Anonymes
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
de nickel plus un second grillage, et les portions d'oxyde à de l'oxyde de fer que l'on repasse à la ou moins mélangé fonte crue avec le minerai.
sement l'acide chlorhydrique par de l'acide oxalique ou par un autre acide organique. L'acide oxalique se prépare en chauffant une matière organique avec des réactifs oxydants, et il a l'avantage de pouvoir être régénéré ainsi qu'il va être dit. Le minerai pulvérisé est traité pendant plusieurs heures à la température de l'ébullition par une dissolution concentrée d'acide oxalique qui ne dissout au-
528
§ 4.
Procédés de traitement par la voie.; mixte.
er Procédé Christofle. M. Christofle, jugeant que la présence du fer dans le minerai de la Nouvelle-Calédonie est la plus grosse difficulté du traitement de ce minerai par la voie sèche, s'efforce de séparer le fer par un traitement préalable par la voie humide. On commence par trier les échantillons qui ne contiennent pas d'oxyde de fer visible et l'on soumet le reste du minerai à un lavage qui entraîne
minerai des boues ferrugineuses très-pauvres en nickel. Le et à un second lavage qui lavé est soumis à un bocardage encore assez pauvres en donne des boues ferrugineuses nickel. Après ce second lavage, le minerai est pulvérisé et traité par l'acide chlorhydrique : le fer se dissout avant le nickel, de sorte que l'on obtient d'une part un minerai de nickel purifié, et d'autre part des liqueurs chlorhydriques dans lesquelles on dissout les deux sortes de boues ferrugineuses et que l'on traite ensuite pour nickel par les procédés de la voie humide que nous indiquerons plus bas. Le minerai enrichi est réuni au minerai riche séparé par triage, mélangé à du charbon de bois et à des carbonates de soude et de chaux, et réduit soit dans des creusets, soit sur la sole d'un four à réverbère. On obtient ainsi une fonte de nickel que l'on affine en la fondant avec du nitre. Si l'on veut fabrigner des alliages de nickel et de cuivre,
on peut faire d'abord une fonte de nickel et la
refondre
avec du cuivre, mais il vaut mieux, dans ce cas, prendre le
minerai de nickel débarrassé d'oxyde de fer, lui ajouter de l'oxyde de cuivre et des fondants appropriés et le réduire par du charbon. On peut remplacer avantageaProcédé Christotle.
329
cune trace de nickel. On décante et on lave le résidu puis on traite les eaux par un lait de chaux de façon à obtenir un précipité d'oxalate- de chaux que l'on traite à son tour par de l'acide sulfurique. L'acide oxalique se
trouve ainsi régénéré et l'on n'a consommé que de l'acide sulfurique. Le minerai débarrassé de son fer est fondu avec du charbon et des fondants calculés de manière que la scorie présente la composition suivante SiO3 CaO
68 15
Na0
12 5
MgO
FeO.
.
2
100
Cette scorie est pulvérisée et l'on en sépare les grains de nickel au moyen d'un barreau aimanté. On peut ensuite la refondre pour verre à bouteilles. Procédé Mason et Parkes. MM. Mason et Parkes
voulant fondre le minerai de nickel avec du Corocoro, afin d'obtenir un alliage de nickel et de cuivre, ont imaginé un procédé pour débarrasser au préalable le minerai de nickel d'une partie du fer dont il est souillé : ce procédé consiste à fondre le minerai avec du sel marin en laissant la température assez basse, de façon à obtenir une masse semi-fluide, que l'on pulvérise et que l'on reprend par l'eau.