Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
oxydé, et réduire le mélange par des matières charbon7 neuses.
ler Procédé Rousseau, - On attaque le minerai par de l'acide chlorhydrique et l'on décante la liqueur dans des bassins en bois doublés de plomb. Après lavage, le résidu de silice pulvérulente peut servir à fabriquer du verre soluble. On peroxyde le fer par du chlorure de chaux. Cette opération peut aussi se faire avant la séparation de la silice. On précipite l'oxyde de fer par du carbonate de chaux ou du carbonate de baryte et l'on décante. On précipite ensuite le protoxyde de nickel par un lait de magnésie employé en proportion calculée. Dans le cas où l'on a employé le carbonate de baryte, on peut employer les eaux-mères pour préparer des sels bary tiques. Quand on obtient une liqueur de chlorures de magnésium et de calcium, on l'évapore à sec et l'on traite le résidu par un courant de vapeur d'eau surchauffée. On ré-
génère de la sorte l'acide chlorhydrique et la magnésie. On recueille l'acide chlorhydrique dans des bombonnes et on lave à grande eau le résidu de magnésie. 2e Procédé Rousseau. - On attaque le minerai par de l'acide chlorhydrique comme dans le premier procédé, mais sans employer de chlorure de chaux. La liqueur décantée est traitée à l'ébullition par un excès de carbonate de chaux ou de, carbonate de magnésie. Dans ces conditions le fer se précipite seul. On décante la liqueur et l'on précipite le protoxyde de nickel par un lait de magnésie. On évapore la liqueur à sec et l'on traite le résidu par la vapeur d'eau surchauffée. On obtient ainsi de l'acide chlorhydrique et de grandes quantités de magnésie. Si l'on obtient trop de magnésie, on peut l'employer à la fabrication de briques très-réfractaires. Procédé Kamienski. - On attaque le minerai par de l'a-
cide chlorhydrique étendu de deux fois son poids d'eau; on peroxyde le fer par un courant de chlore et on le pré-
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cipite par du carbonate de magnésie dont nous indiquerons plus loin la provenance. On décante et l'on traite la liqueur par du carbonate de soude à chaud. On a un précipité de carbonate de nickel qui est presque complet et qui n'entraîne presque pas de carbonate de magnésie. Ce précipité, lavé, séché et calciné dans un creuset avec du charbon, donne du nickel sous forme d'éponge. La liqueur est traitée ensuite par du carbonate de soude à froid. On a un précipité de carbonate de magnésie qui entraîne ce qui restait de nickel dans la liqueur c'est ce précipité dont nous avons indiqué plus haut l'emploi. La liqueur contient à ce moment des chlorures de sodium et de magnésium. On fait déposer le premier par une légère évaporation, puis on chauffe le résidu dans une cornue à 1500 avec un jet de vapeur d'eau, de façon à régénérer l'acide chlorhy:
drique.
Procédé Araud. - Le minerai pulvérisé est tamisé audessus d'un récipient en bois qui contient de l'acide chlor-
hydrique, de façon à obtenir une pâte liquide que l'on charge dans des baquets rectangulaires en grès tapissés intérieurement de papier. On emploie ainsi ioo kilog. d'a-
cide pour
29 kilog. de nickel ou de fer. Les baquets en
grès sont chargés dans une cornue en terre réfractaire l'on chauffe comme les cornues à gaz
que
- les chlorures distillent et sont condensés. On les expose à l'air
et on les
dissout dans l'eau, puis on précipite successivement le fer
par du carbonate de chaux et le nickel par un lait de chaux. Le protoxyde de nickel est calciné avec du charbon dans des creusets ou des cornues verticales en terre réfractaire ou en plombagine. 1" Procédé Sebillot. - On attaque le minerai l'acide sulfurique et du sulfate d'ammoniaque
par de
et l'on re-
prend par l'eau. En faisant cristalliser à un certain degré de concentration, on obtient à l'état de cristaux tout le sulfate de nickel et une partie du sulfate de magnésie. On