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MÉTALLURGIE DU NICKEL.

peut calciner les cristaux à too° et obtenir ainsi un produit

anhydre, jaune paille, et de composition fixe. On peut aussi redissoudre les cristaux et précipiter le nickel. On calcine le minerai au réver2° Procédé Sebillot. bère avec de l'acide sulfurique, de façon à avoir une masse compacte de sulfates desséchés. On dissout dans l'eau, on précipite le fer par du chlorure et du carbonate de chaux, et la magnésie par du phosphate de soude. On fait ensuite cristalliser le sulfate de nickel ou bien on précipite le protoxyde de nickel par de l'eau de chaux. On peut remplacer dans ce dernier procédé l'acide sulfurique par l'acide chlorhydrique.

CHAPITRE XM. PROCÉDÉS D'ANALYSE ET D'ESSAI DES MATIÈRES NICKELIFÉRES

ET COBALTIFÈRES.

§ 1.

Analyse par voie humide.

On prend 2 grammes de miI. Méthode de Varallo. nerai ou de matte; on pulvérise etron attaque par reaurégale. On précipite le cuivre par l'acide sulfhydrique et l'on évapore la liqueur à sec. On redissout le résidu dans quelques gouttes d'acide azotique et l'on précipite par du chlorure de chaux. On reclissout le tout dans de l'acide acétique et l'on fait bouillir : le fer se précipite. On filtre, on ajoute un peu d'acide sulfurique et l'on précipite ensemble

le nickel et le cobalt à l'état métallique par la pile de Bunsen. On ne fait pas la séparation des deux métaux. Cette analyse dure cinq jours. On prend 2 grammes de II. Méthode de Scopello. matte, qu'on dissout dans de l'acide chlorhydrique auquel

MÉTALLURGIE DU NICKEL.

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on ajoute à la fin un peu d'acide azotique. On précipite le cuivre par l'hydrogène sulfuré, on filtre et on lave. Le précipité de Cu'S est grillé dans une capsule de platine et redissous dans l'acide azotique. On filtre et l'on précipite l'oxyde de cuivre par la potasse à l'ébullition. La liqueur de nickel, cobalt et fer est portée à l'ébullition avec quelques gouttes d'acide azotique. Après refroidissement on neutralise la liqueur presque complètement par de l'am-

moniaque, on étend de beaucoup d'eau, on ajoute de l'acétate de soude ou d'ammoniaque et l'on porte la liqueur à l'ébullitio-n. Il se fait un précipité qui contient tout le

fer et une partie du nickel. On filtre et dans la liqueur claire on précipite le nickel et le cobalt par la potasse. On lave à l'eau chaude, on calcine et on lave encore à l'eau chaude. On pèse l'ensemble des deux oxydes. Si l'on veut plus d'exactitude, on réduit par l'hydrogène. § 2.

Essai par voie sèche.

Méthode de Varallo. On fond 5 grammes de minerai avec du borax, du carbonate de soude et de l'arsenic métallique. On obtient un speiss qu'on essaye au chalumeau en faisant une perle avec du borax. On peut faire par cette méthode cinq essais par jour. Méthode de Dobsina. On fait à Dobsina des essais fréquents des minerais de nickel et des speiss. La prise d'essai est de 2q, et le poids de 2 gr est marqué 100. On emploie comme fondant du flux noir fabriqué avec deux parties de salpêtre et 5 de crème de tartre. La matière est d'abord pulvérisée et grillée au moufle à 5 ou 6 feux dont chacun dure une demi-heure. Ce grillage se fait dans de petites

soucoupes en terre réfractaire de 4 centimètres de diamètre. On fond ensuite la matière grillée avec 5o p. moo de flux noir dans des creusets en terre réfractaire qui ressemblent à des verres à vin de Champagne; 6o semblables