Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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FLORE HOUILLÈRE.
TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.
et probablement celles de l'est de la Chine. Enfin, en France, le terrain anthracifère de la Basse-Loire correspond à la grauwacke supérieure, de même que celui de
présenté les mêmes associations, indiquant des couches situées à la jonction du terrain carbonifère inférieur avec le
Sarthe-et-Mayenne et que le bassin de Saint-Laurs dans la
flore est ancienne sans mélange de plantes récentes, mais elle ne remonte en tout cas qu'a la grauwacke supérieure. Les autres bassins Vendéens, d'Épagne, Faymoreau, -Vonvant et Chantonnay, sont considérés comme plus récents, .et les plantes qui en proviennent indiquent en effet le terrain houiller moyen ou plutôt sous-moyen.
Vendée. M. Grand'Eury a eu sur le terrain de la BasseLoire de nombreux renseignements, grâce à la belle collection recueillie par M. le Dr Bureau et déposée par lui au Yluséum, et il y a trouvé la flore caractérisée par un grand nombre d'espèces du carbonifère inférieur, déjà, mêlées de quelques types houillers ; les empreintes de Sablé, de la
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terrain houiller proprement dit. A Saint-Laurs, toute la
Baconnière , de l'Huisserie (Sarthe-et-Mayenne), lui ont
Bassins du terrain houiller moyen. Nous arri-
ternent pas aux articulations et portent au niveau de celles-ci des points d'insertions foliaires ; les filets nerveux des côtes, en s'écartant de ces points, se rejoignent dans les sillons où ils pa-
prendre pour des ailes; ces graines étaient probablement pédon-
raissent se croiser. L'épiderme est uni, membraneux, comme celui des Hippurites de Lindley. Les feuilles, petites et simples, soudées à la base, forment des gaines fissurées; il y a une feuille par côte. « 20 Asterophyt/ites, rappelant l'Annularia longi folia, mais les feuilles ne sont pas soudées en un anneau à la base ; plus analogue l'Ast. eguisetiforniis du terrain houiller d'Angleterre figuré par Lindley, mais à feuilles plus nombreuses. Ces feuilles, d'ailleurs élargies au milieu, rappellent celles de l'Annulctria fertilis, mais elles sont beaucoup plus longues. « 5° Cordaïtes borassifolius Sternberg, et un autre à nervures égales assez espacées. « 40 Nceggerathia asiatica, rappelant tantôt le Cyclopteris flabel-
tata. Brgt., mais coriace, à nervures peu nettes, tantôt les Cordaïtes, mais' à texture bien différente. « 5° Carpolithes analogue au C. retusus Sternb., mais avec rebord marqué, et une autre espèce de Car polithes semblable au C. minutus Sternb.; Car polithes du type du C. Lindleyanus; une petite graine samaroïde oblongue ailée, dont les ailes se rejoignent au sommet aigu et prolongé de la semence. Schiste jaunâtre de Belowa. i° Cordaïtes à nervures égales prononcées. « 2° Sorte de Carpolithes ellipticus Sternb.
Schiste jaunâtre de âlenscherep. a° Petites graines
striées
comme les Rhabdocarpus, paraissant avoir eu l'inflorescence fiabelliforme du Carpolithes distichus 2° Cardiocarpus échancrés à la base comme au sommet, à rebords très-développés latéralement, mais qu'il serait difficile de
culées.
Grauwacke calcaire et schiste jaune du village de Meret. 1° Cordaïtes qualis Giipp. à base fort rétrécie. « 2^ Pecopteris-clicksonioïdes pouvant bien provenir d'une partie de fronde encore supérieure à celle fig. 12, Pl. XXIX, de Sfilienopteris inibricata Geippert (Voyage scientifique clans l'Altaï oriental). 3° Asterophyllites sublongifolius , à feuilles très-nombreuses, canaliculées, attachées à des rameaux plus larges que ceux de lougifolius Sternb., et non renflés
aux nuds.
Argile jaspoïde du village de Roskokowa (Monastinskaja).
-1° A sterophyllites longifolius Sternb. véritable. 2° Cyclopteris venosa. « Schiste ferrugineux d'Uskat. 1° Nggerathia cuneata, auquel Pourraient bien se rapporter les Bliabdocarpus signalés ci-dessus, à petites feuilles étroites recourbées à la base, cunéiformes et
fissurées.
2° Dadoxylon calcifié. A Menscherep. Dculoxylon Tchihatchefflanuni Giipp. et une autre espèce de bois à fibres fines et nombreux rayons médullaires simples très-courts. Conclusions. Toutes ces espèces sont houillères. Les fruits
sont de ceux que l'on rencontre dans le terrain infra-houiller.
La fougère signalée a des analogues dans le terrain houiller moyen. Les Calamariées sont de ce terrain. Les empreintes figurées par M. Câppert ne paraissent pas avoir une plus haute antiquité. A part l'Anarthrocannci deliquescens, qui est fort vague, les autres empreintes figurées ne sont pas celles de la grauwacke supérieure à laquelle cet auteur rapporte le terrain houiller de l'Altaï, qui nous paraît sensiblement plus récent.