Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)

FLORE HOUILLÈRE.

TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.

Au sud de l'Europe, dans la péninsule ibérique, on retrouve encore le terrain houiller moyen et sous-moyen. C'est à l'étage sous-moyen qu'appartient la zone houillère

niole. Mais il y a deux autres bassins isolés dont la flore est bien celle de l'étage supérieur proprement dit : ce sont ceux d'Ilfeld, dans le Ranz, où l'on trouve le Sphenophyllum Thonii , et d'Ilmenau, en Saxe. Nous avons dit plus haut qu'à Sarrebruck les couches d'Ottweiler passent au terrain permien ; il en est de même à Rossitz en Moravie, et à Turgove en Croatie, où le terrain houiller supérieur atteint le rothliegende, mais où il y a aussi du terrain carbonifère ancien (*). Enfin, en Sardaigne et en Toscane, il y a des

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de l'Andalousie, à en juger d'après les plantes de Belmez l'étage moyen qu'a examinées M. Grand'Eury, et c'est à carbonifère des Asturies, les plantes qu'appartient le massif (*), Santo-Firme. et Arnao se rapportant de Langreo, Miérès Mais on trouve bien positivement à la flore de cet étage. le aussi le terrain houiller sous-supérieur, représenté par Ciudadpetit bassin de Puertollano, dans la province de rapportent les Real, et c'est également à cet étage que se Portugal, empreintes du bassin de San-Pedro-da-Cova, en le terrain houiller Dans l'Amérique du Nord, c'est encore système sous-moyen, très-développé et couronné par le Nouvelle-Écosse et aux en supérieur, que l'on rencontre correspondant à l'étage États-Unis, les lower coal-measures sous-moyen et les upper coal-measures au passage ler moyen au houiller supérieur.

du houil-

Bassins du terrain houiller supérieur. On a VU,

dans une grande partie des bassins qui viennent d'être exaun minés, les couches houillères moyennes couronnées par jamais juspeu de terrain sous-supérieur, mais sans arriver qu'à l'étage supérieur proprement dit. Il y a aussi quelques points en Allemagne où le terrain houiller sous-supérieur Lübejün, à Manese montre indépendant, ainsi à Wettin et le Hartz, et à la Stangalpe en Carbach, au Niedran.d dans de

() M. Grand'Eury a reçu de M. G. Ybran diverses plantes Miérès, trop tard pour les citer dans son ouvrage, et il a bien Dicvoulu m'en envoyer la liste, que je transcris ici : «Nombreux lyopteris Hoffmanni min, (espèce d'Osnabrück); Calanzites contmunis Ettings., C. tenuistriatus et varians Sternb. ( on voit que cette dernière espèce est un noyau de tige d'Asterophyllites); Sphenophyllum saxifragoefolium et SctzlotIzeimi; Lepidodendron crenatum Sternb. et cliclzotonzum, Sternb.; Lepiclophloïos laricinus Sternb

»

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couches houillères .de l'étage sous-supérieur (**). Mais c'est dans le bassin de la Loire et dans les autres bassins du centre et du midi de la France

que l'on trouve le terrain supérieur le mieux représenté, les lacunes que les changements brusques de la flore indiquent sur certains points étant comblées sur d'autres, et l'ensemble

offrant la série complète des dépôts depuis la fin du terrain houiller moyen jusqu'au commencement du permien. Le bassin de la Loire, sur lequel ont porté d'abord les études de M. Grand'Eury, présente une flore assez uniforme, la plupart des types et des espèces de Saint-Étienne existant déjà à Rivede-Gier ;

les caractères de la végétation de ces deux sys-

tèmes de couches sont cependant assez différents,

une la-

cune importante existant entre les deux, correspondant au dépôt des conglomérats puissants qui les séparent. On trouve à Rive-de-Gier, mêlées aux plantes un nombre encore assez considérable de plantessupérieures, moyennes, (*) Extrait d'une lettre de M. Grand'Eury, du 21! avril 1877. ()Nous ajouterons que M. Fuchs a rapporté du Chili des schistes houillers présentant les plantes du terrain notamment les Annularia sphenophylloïdes, houiller supérieur, copteris arborescens et henzitelioïdes. Mais Calamiles Cistii, Depays des dépôts de charbon beaucoup plus il y a aussi dans ce

récents, correspondant à ceux du Banat, ainsi que le de l'époque rhétique ou liasique, témoignent diverses empreintes qui ont été données à M. Fuchs comme provenant des mines de la Ternera. (V. Bull. Soc. géol., 5' série, t. ni, p. 56 et 572.) TOME XII, 1877. 25