Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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BULLETIN. 520 jusqu'à plus de 100 pieds, mais en général elles s'amincissent rapi-
dement. D'après les descriptions, il semblé que ce soient des demi-lentilles qui peuvent être assez considérables puisqu'un seul gîte a pu fournir 800 tonnes en une saison. L'exportation, qui avait été l'objet de spéculations actives, est maintenant abandonnée à cause de la dissémination des gîtes qui rend très-onéreuses les explorations d'ensemble, mais les particuliers continuent à faire des extractions profitables. (Voir ci-après.) Dans les comtés de Lanark, de Leeds et de Frontenac, on a reconnu beaucoup de gîtes de minerai de fer magnétique, cristallin, ordinairement associé à l'apatite, ce qui en rend l'utilisation difficile malgré la qualité supérieure du minerai trié. Les cristaux octaédriques ont souvent plus d'un pouce de diamètre et contiennent parfois des cristaux d'apatite. Une bande calcaire est ordinairement superposée au minerai et de telles bandes peuvent guider dans les recherches, par exemple celle qui a été suivie du gîte du lac de l'Aigle aux mines Foley dans le township de Bathurst. Ces deux gîtes marquent la zone inférieure des minerais toujours très-cristallins et fortement titanifères (*). Une seconde zone est marquée par les gîtes du lac d'Argent et du lac Meyer, les minerais encore un peu titanifères y tiennent 611 à 65 p. 100 de fer.
Dans une troisième zone supérieure, marquée par les gîtes de Bygrove et Fournier, le minerai est exempt de titane. Le fer oxydulé est aussi disséminé dans les lits clioritiques. Dans tous les cas il est signalé par la boussole. , Dans les townships Palmerston et Dalhousie. immédiatement au sud de la ligne de gneiss rouge qui sépare les micaschistes des dolomies (3), une grande partie de la dolomie, excessivement compacte, est d'un blanc pur. Elle contient moins d'un centième de fer et à peine plus d'un centième de matière insoluble. Dans les townships Sherbrock nord et levant, les dolomies ferrugineuses et les ardoises chloriteuses sous-jacentes qui succèdent aux diorites, sont souvent cuprifères; le cuivre sulfuré a de été antérieurement exploité sur quelques points dans des veines (') Les indications relatives au gisement du fer magnétique et de l'apatite matières sont parfaitement d'accord avec les conditions de gisement des mêmes au en Norwége, sur la côte d'Arendal, où l'apatite est associée non-seulement fer oxydulé, mais au rutile.
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quartz et de chlorite. Les analyses ont fait reconnaître des traces d'or. Une notede M. B. IIARRINGTON indique les conditionsde la fa-
brication de l'acide sulfurique et du superphosphate de chaux à Brockville, province d'Ontario. L'acide sulfurique est produit avec la pyrite de la localité qui rend ho p. 100 de soufre et du nitrate de soude importé par Boston. Le superphosphate est fabriqué depuis 1869 avec l'apatite tirée
du township de Burgess nord, qui tient environ 80 p. 100 de phosphate et que l'on traite, après qu'elle a été pulvérisée, par son
poids d'acide sulfurique. Le magma spongieux résultant, qui contient, d'après les fabricants, 20 p. 100 d'acide phosphorique soluble, est ensuite broyé et vendu en barils, 3o dollars () la tonne.
Le rapport de M. Charles Ross sur la continuation des Études géologiques faites dans l'île du cap Breton (Nouvelle-Écosse), con-
cernant les formations carbonifères, est accompagné de deux cartes géologiques du terrain houiller de Sydney et du cap Dauphin exécutées avec tracé des affleurements et des failles, par MM. Charles ROBES et Hugh FLECHTER.
Il contient des relevés descriptifs des séries de couches aussi détaillés que possible pour les trois étages de calcaire carbonifère
du grès meulier (millstone grit), et des assises houillères (coal measures) qui occupent un rectangle de 52 milles de long sur 13 de large, orienté E. 22° S., soit à partir du nord, et sont accidentées transversalement par trois plis anticlinaux et quatre plis synclinaux, à peu près parallèles entre eux, déterminant les bassins dits de la Baie des Vaches, de la Baie des Glaces, du Ilavre de Sydney et du Bras d'Or. La puissance maximum du premier étage est portée à 4.591 pieds
= 1.599 mètres. Le calcaire diversement coloré y alterne avec des grès, des schistes et des marnes rouges contenant des lits de gypse et des dépôts d'hématite. La puissance du grès meulier atteint 5.706 pieds =1.557 mètres; cet étage, formé de schiste avec grès de teintes généralement grises,
contient un certain nombre de lits de combustible avec empreintes. On y signale des stigmariées et des cordaïtées; quelques couches qui atteignent et dépassent même 3 pieds seraient exploitables. L'une de ces couches, s'étendant probablement sous l'étage Lo dollar = leo cents vaut 5,,31.