Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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BULLETIN.
d'exploitation des mines et de préparation mécanique n'ont qu'une importance limitée. La bibliothèque comprend environ 6.60o volumes. L'Ecole comptait, en juin 1877, 53 élèves; elle est installée dans une maison particulière, les divers projets présentés pour la construction d'un grand édifice destiné à recevoir l'École et l'Administration des mines n'ayant pas abouti jusqu'ici.
Nous compléterons ces notes, relatives à l'enseignement de l'art des mines en Espagne, par quelques détails sur les Écoles prati'ailes de maitres-mineurs d'Almaden et de Miérès. L'Ecole d'Almaden reçut, comme nous l'avons dit, sa forme actuelle de l'ordonnance royale du 23 février 18Ln. Les matières qui sont l'objet de l'enseignement se répartissent en trois années 1,, ANNÉE. - Éléments d'arithmétique, d'algèbre, de géométrie, connaissance des
minéraux et des roches, tirage à la poudre. 2° ANNÉE. - Notions générales d'exploitation des mines. Travaux pratiques de boisage, et danS les ateliers de charpente, de carosserie, de construction en
fer, dessin linéaire. 3. ANNÉE. - Maçonnerie. Pompes à main. Étude des mines d'Almadén. Dessin linéaire.
Pour être admis à l'Ecole d'Almaden, les candidats doivent être âgés de 18 ans accomplis, savoir lire, écrire et compter. L'Ecole a trois professeurs : l'un pour les mathématiques, le se-
cond pour la minéralogie appliquée, le troisième pour l'exploitation. De 1811i à 1876, elle a reçu 578 élèves (en par an, en moyenne); de ces 378 élèves, i118 ont obtenu le titre de maîtres-
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Cléments d'arithmétique et de géométrie, usage des outils et des machines; propriétés générales de l'air et do l'eau, connaissance des matériaux de construction. r ANNÉE. Idée générale du terrain carbonifère normal et des roches qui le constituent; principales variétés de houille et de minerai de fer ; travaux du recherche, extraction, épuisement, aérage des mines; tirage à la poudre fabrication du coke. y* ANNÉE.
L'Ecole a deux professeurs; de 1855 à 1876, elle a reçu 63o élèves (29 par an, en moyenne) ; de ces 63o élèves, ifs ont obtenu le titre de maîtres-mineurs.
Nous devons citer enfin, pour être complet, divers essais qui n'ont pas abouti, généralement par suite du manque de fonds, dans les principaux districts miniers d'Espagne. Une Ecole du genre de celle d'Almaden fut créée à Carthagène en 1869 et supprimée en 1874. A Linarès, on essaya vers la même époque une fondation analogue, qui ne vécut que quelques années. Il en fut de même à Huelva et à Almeria. Les Ecoles pratiques existantes, et celles à venir, sont placées sous la direction du.Conseil de l'École des mines de Madrid; mais, il faut le dire, les efforts de ce Conseil pour améliorer la situation
des Ecoles provinciales n'ont pu, jusqu'ici, aboutir à un résultat saisissable.
(Extrait par M. FI. Kuss , ingénieur des mines, de l'ouvrage : Centenario de Eseuela de minas de Espaiia, par Eng. Mani.)
MINES D'ÉTAIN DE KO-KIE0I1 (CHINE).
min eurs (en palaces).
L'Ecole, de Miérès (Asturies), créée par ordminalwe royale du 19 septembre 1851i, s'ouvrit en avril .L855. Elle fut transférée à Sama de Langréo le 2 avril iSGi, puis à Oviédo le 24 avril 1869, et enfin l'amenée à Miérès le 23 juillet 18711. On n'y reçoit que des mineurs, âgés th;, 20 à 36 ans, sachant lire, écrire et compter. Les examens se font au commencement de février, et les cours durent de février à novembre. Les élèves doivent travailler tous les jours dans les mines, et les cours n'ont lieu que les dimanches et jours fériés, ou le samedi, à défaut de jour férié dans la semaine. Voici, d'ailleurs, les matières enseignées par les deux ingénieurs attachés comme professeurs à l'Ecole :
I. Le bourg de Ko-Kieou, comprenant une populetion de 3.000 à it.000 âmes, est situé à 25 kilomètres environ à l'ouest de la ville de Mong-tse, dans le Yun-nan (*). Tout le pays paraît renfermer de grandes richesses minérales, car on a exploité, paraît-il, l'or, l'argent, le cuivre, le plomb, le fer, l'étain t même le mercure, dans la chaîne de montagnes dirigée N.-0.-S.-E. que traverse le fleuve du Tonkin. Les montagnes qui se trouvent en territoire annamite, dans la province de Tuyên-Quang, ne sont pas, disent les (*) Vair un mémoire de M. Dupuis, accompagné d'une carte, dans le Bulletin de la Société de géographie, juillet 1877, p. 37.