Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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MINES ET USINES D'ALMADEN.
MINES ET USINES D'ALMADEN.
d'ajouter toutefois que les limites de ces deux étages sont Espagne, et qu'il assez difficiles à préciser, surtout en marines de l'époque n'est pas impossible que les plantes la même position qu'en Amérique. » silurienne y occupent existe en effet dans L'étage supérieur du terrain silurien ampéliteux qui la Sierra Morena, mais réduit aux schistes et la Cardiola intersont caractérisés par des Graptolites kilom. au Nord-Est Verneuil l'a signalé à 3o rupta. M. de bien élucider est celui de de Cordoue. Le point qui reste à correspondant à savoir quelle est l'extension des couches lesquels je la faune troisième. Divers ingénieurs, parmi Ramon Rua Fidois citer don Fernando Bernaldez et don (*). gueroa, se sont occupés de cette question la mine ancienne Les schistes noirs entre Gargantiel et des Graptolites, de las Cuevas contiennent en abondance Grapt. palmeus Barr. Grapt. spiralis Barr. et par exemple exemplaire assez Or on a trouvé dans les mêmes schistes un térébratule trèsbien conservé de Carcliola interrupta, une beaucoup. abondante, mais toujours aplatie, ressemblant
, aussi trèsà la terebratula cuneata , un orthocératites rencontrer avec aplati, espèces', qui ne semblent jamais se les fossiles bien caractérisés de la faune seconde. à consiCes géologues sont donc conduits actuellement
siluriens supédérer comme correspondant aux terrains rieurs tous ceux qui contiennent des graptolites, même schistes noirs cl'Alma.den, sans autres fossiles, comme les fait autrefois des reet d'autres plus à l'Ouest, où l'on a de l'Arroyo del Lapiz , entre cherches de cinabre, ceux à une demiCuevas et Gargantiel, ceux qui se trouvent demi-lieue au Sudde l'Alamillo, et à une lieue au Nord dans le Rio Javalon, Ouest de Guadalmès, puis plus loin, près du Corral de Caracuel ; on retrouve en effet dans ces (*) Memoria sobre las minas de Almaden y Almadenejos, par 1861. don F. Bernaldez et don Ramon Rua Figueroa. Madrid,
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derniers les graptolites, les térébratules et les orthocératites de l'Arroyo del Lapiz avec une Cardiola fibrosa. Sans être aussi affirmatif que pour les schistes à graptolites, on incline à considérer aussi les quartzites avec bilobites comme appartenant au silurien supérieur. Aux mines mêmes d'Almaden, on trouve intercalés dans ces quartzites des schistes noirs ampéliteux, contenant des graptolites. Si l'on n'y a pas trouvé jusqu'ici les bilobites, il convient de remarquer du moins qu'on les connaît dans le même schiste un peu plus à l'ouest, aux carrières du
cerco de Buitrones, et que les fragments de ce schiste que renferme la frailesca ont aussi fourni quelques bilobites.
Ainsi donc , tout en reconnaissant que la ligne de démarcation entre la faune seconde et la faune troisième est des plus difficiles à tracer, on tendrait aujourd'hui à attribuer à cette dernière les quartzites à bilobites , les schistes noirs ampéliteux à graptolites et la frailesca. Si l'on admet qu'il en soit ainsi, les couches d'Almaden
se succéderaient à peu près par ordre d'âge, du sud au quoique avec plusieurs répétitions du même étage, comme l'indique la coupe donnée Pl. IV, fig. 3, où la
r nord,
lettre F, marque les couches rapportées à la faune seconde,
et F celles rapportées à la faune troisième. On voit que l'ordre ,primitif des couches est bien difficile à rétablir, que l'on considère les quarzites comme appar-
tenant au terrain silurien inférieur, dont ils formeraient l'assise supérieure, ou au silurien supérieur, à la base duquel ils se trouveraient alors. 2. Système dévonien. - Dans le terrain dévonien, les schistes sont loin de se présenter avec la même abondance que dans le terrain silurien ; ils sont subordonnés aux grès
et ne prennent jamais un grand développement. Leur couleur est le gris jaunâtre, verdâtre ou rougeâtre. Ils sont gris noir à Guadalpéral, quoique d'une nuance assez dis-
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