Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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MINES ET USINES D'ALMADEN.
MINES ET USINES D'ALMADEN.
lement, et que les comptes pour l'année économique terminée le 1" juillet 1876 n'étaient pas encore complètement
250.000 francs par année
nistration traite à raison de tant par mètre cube de maçonnerie en place ; le prix varie selon la position des ouvrages, il est en moyenne de 2,5o pour le filon San Pedro y San. Diego, de 5 francs pour San Francisco et San Nicolas. Extraction. -L' extraction au jour se fait dans les mêmes
2.3o. 000 francs environ.
wagons que l'on enlève dans des cages guidées par de
dressés à l'époque de mon séjour à Ahnaden.
Les dépenses de soutènement varient de 200.000 à
- elles ont été en 1875-76 de
Or on construit dans l'année 501C3,924 d'arcs 'ayant coûté.
.
.
Li./176`,53
et 2.687'3,199 de massifs ayant coûté 18.318`,68
pour la pose.
Nous avons vu tout à l'heure que le prix du mètre cube de maçonnerie d'arcs peut s'estimer à 35 francs, et celui. du mètre cube de massif à 20 francs. Les travaux de muraillement n'auraient donc coûté en-
semble que 72.000 francs, et le reste, soit plus de 15o .000 francs, aurait été consacré aux travaux de boisage et d'entretien; ce chiffre s'explique d'ailleurs si l'on songe au nombre des boiseurs (i 20 hommes) constamment occupés, et au prix élevé des bois de soutènement (75 francs le mètre cube).
Passons maintenant à l'étude des moyens de transport et d'extraction. Roulage. - Tous les services de transports intérieurs, soit des minerais jusqu'aux puits, soit des matériaux à pied d'uvre, soit des outils aux dépôts et réciproquement, se font à l'entreprise. On emploie pour le roulage des wagons rectangulaires en fer de 216 litres de capacité, contenant un poids de 400 kilog. de minerai. Ils roulent sur des voies en fer de orn,78 de largeur, formées par des rails qui pèsent kilog. le mètre courant. Le service, appelé aussi service d'extraction et d'introduction, comprend tous les mouvements intérieurs : il se paye à raison de o,25 à of,32 par oo kilog. de pdids extraits ou introduits, sauf pour les matériaux de construction. Pour ceux-ci, en effet, l'admi-
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fortes poutres en chêne du Canada, pourvues de parachutes Libotte, et suspendues à des câbles plats en aloès. Jusqu'en 1875, l'extraction se faisait uniquement par le puits San Teodoro, au moyen d'un manège à chevaux ou à mules. Depuis le mois de mars 1875, le service d'extraction et d'introduction se fait aussi par le puits San Miguel. . Près de la bouche de ce puits se trouve une machine à vapeur, de la force nominale de 20 chevaux-vapeur, à cylindre horizontal, à condensation et détente variable système Meyer; les deux bobines sur lesquelles s'enroulent les câbles sont mises en mouvement par cette machine par l'intermédiaire d'un engrenage. La vitesse des câbles est d'environ 2 mètres par seconde. La machine met en outre en mouvement un ventilateur Guibal, qui fonctionne en aspirant l'air vicié de. la mine. Jusqu'à l'installation de cette machine à vapeur, le puits San Miguel n'avait j amais servi qu'à la descente des hommes; Mais on fut obligé en 1874 d'interrompre le service de l'extraction par San Teodoro, pour régulariser les parois de ce puits et y installer un guidonnage ; les opérations ont été terminées, ainsi que la pose de la machine d'extraction, en 1875, mais l'installation provisoire de San Miguel, ayant donné de bons résultats, fut conservée. La machine du puits San Teodoro aune force nominale de 4o chevaux ; elle est à deux cylindres verticaux, à condensation et à détente variable système Audhemar ; l'admission de la vapeur et son échappement se font par des soupapes : elle a été construite dans les ateliers de John Cockerill, à Seraing. Une petite machine auxiliaire de 6 chevaux est