Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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NOUVEAU FOUR A PUDDLER
A AIR CHAUD ET 'VAPEUR SURCHAUFFÉE.
A cet effet, le cendrier est fermé par une porte. Le cadre de celle-ci ne dépasse pas le dessous des barres de grille, de manière à permettre de manoeuvrer le piquegrille sans ouvrir les vantaux. Les barres de grille reposent sur un support mobile autour d'un axe excentré qui permet de les abaisser pour
chambre inférieure h; il remonte de là dans une autre chambre n dont le dessus est la sole même du four, et le dessous une plaque de fonte échauffée par le rayonnement
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faciliter le décrassage.
De plus, elles sont pourvues d'un renflement dans la partie qui repose sur le porte-grille mobile, de façon à ne laisser entre elles, dans cette partie, qu'un intervalle de quelques millimètres. Le cendrier est formé de plaques de fonte derrière les-
quelles sont ménagés des vides. L'air pénètre par une ouverture latérale, descend sous la plaque de fond et remonte du côté opposé pour venir déboucher dans la
chambre h dont il sera parlé plus loin. (V. Pl. V, fig. i à 3,) Pour que les plaques du fond et des côtés soient bien dépouillées de la chaleur qu'elles reçoivent du rayonnement. de la grille et du contact de l'escarbille incandescente, elles
portent des lames venues de fonte qui partagent enplulames sieurs compartiments les vides où l'air circule. Ces même temps' que par s'échauffent par conductibilité en rayonnement, et elles multiplient les surfaces de contact avec l'air dont elles divisent la masse. L' expérience détermine la section qu'il convient de donner à la prise d'air. Il suffit de mesurer la température de l'air
au point où il débouche dans la chambre h. Si on ne la juge pas assez élevée, on réduit la section d'entrée. Un petit trou est ménagé à cet effet dans la maçonnerie extérieure, et permet d'introduire au sein du courant d'air,. soit la boule d'un thermomètre, soit une éprouvette en métal fusible.
L'air attiré par le tirage de la cheminée vient frapper les costières qui font suite au grand autel. Il pénètre sous celui-ci, et se précipite par un tuyau vertical dans la 2°
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de cette sole.
Il entre de même, le long des costières qui aboutissent au petit autel, de l'air qui, passant par une ouverture infé-
rieure ménagée vers le milieu de celui-ci, va rejoindre audessous de la sole l'air arrivant du grand autel. 30 Le cassin, ainsi que le rampant qui le réunit au four
et celui qui se prolonge vers la cheminée, ont une sole formée de plaques de fonte armées au-dessous de lames très-saillantes. Une ouverture dont la largeur se règle à volonté, livre passage à de l'air «qui, après s'être échauffé aux dépens desdites plaques à lames, vient rejoindre l'air sortant des autels dans la chambre n située sous la sole du four.
4° Cette sole est composée de fortes plaques de fonte assemblées à feuillures, et portant en dessous de nombreuses lames disposées en chicane qui agissent très-efficacement
pour transmettre à l'air qui les lèche, la chaleur qu'elles reçoivent à la fois par conductibilité et par rayonnement. Nous obtenons facilement, par l'emploi de nos plaques à
lames venues de fonte, de l'air à une température de 4500, 5000 et même au delà.
En général, l'action d'un courant d'air ne suffit pas pour préserver d'un trop grand échauffement les autels des fours à puddler, de ceux surtout où l'on puddle pour acier ou pour grain fin; il faut avoir recours à l'emploi
de l'eau. A cet effet, dans le vide de chaque autel est un auget rempli d'eau et fort rapproché de la partie supérieure de l'autel. Un petit tuyau amène dans cet auget autant d'eau que l'évaporation en enlève, de façon à le maintenir plein. Le contact de la vapeur produite dans ces conditions, celui du courant d'air et le rayonnement suffisent pour maintenir