Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAINS.
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A la base, le gneiss de Brest et de Douarnenez ; par-dessus, les
TROISIÈME PARTIE.
micaschistes; et au sommet, les phyllades verts, talqueux et satinés, avec quartz gras, de Douarnenez et de Morlaix ; ces phyllades sont parfois maclifères.
M. Bar rois (t) ne croit pas qu'il y ait une discordance de stratification entre ces phyllades et le terrain silurien ; il y aurait
TERRAINS.
seulement une faille en relation avec le goulet de Brest et l'Eton], qui ferait buter les grès siluriens supérieurs contre les phyllades de Douarnenez.
TERRAINS PALÉOZOÏQUES. TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.
On supposait autrefois que la chaîne de PAYS DE GALLES. roches qui s'étend au bas du promontoire de Saint-David, était composée de syénite et de porphyre d'origine éruptive, M. Ili ck s (t) a été amené à y voir deux formations sédimentaires superposées en discordance.La plus ancienne, ou étage dimétien, est composée
de quartzites ainsi que de schistes et de calcaires altérés ; elle a .4.5oo mètres de puissance. La seconde, ou étage pébiclien, dont l'épaisseur est difficile à indiquer, débute par un conglomérat formé des roches de l'étage précédent et couronné par des schistes altérés. Ces deux étages sont antérieurs au cambrien ou silurien inférieur de Saint-David; mais, tout en indiquant leur analogie avec les roches laurentiennes du Canada et celles des Malvern, l'auteur croit plus prudent de s'abstenir de toute assimilation précise.
M. Kin ah an (2) a décrit les couches cambriennes IRLANDE. du sud-est de l'Irlande. La série se compose de schistes noirs ou gris, surmontés par des grès et schistes de diverses couleurs, que couronnent des assises argileuses rouges ou pourprées. L'ensemble n'a pas moins de 5.500 mètres de puissance ; on y trouve assez communément Oldhamia antiqua.
M. Ch. Barroi S (3) reconnaît, dans les terrains primaires de la Bretagne occidentale, les subdivisions BRETAGNE OCCIDENDALE.
MORBIHAN.MM. de Tromelin et L eb escon te (2) ont découvert dans les schistes cambriens de Néant, en Morbihan, contemporains des schistes de Rennes, des traces d'organismes rappelant
les genres Oldhamia et Arenicolites; cette dernière forme a été retrouvée par eux dans l'Ille-et-Vilaine. Au même ensemble de couches appartient le calcaire magnésien de la mine de 'Pompéan. ARDENNES. On doit à M. Jann el (5), de Charleville, des observations précieuses sur certains gîtes fossilifères de la vallée de
la Meuse. On trouve à Haybes, entre Fumay et Givet, dans les phyllades verts et violets, les Oldhamia antiqua et Nereites cambrensis ; en outre, les schistes réviniens de Laifour contiennent des perforations analogues à celles que produisent les vers arénicoles.
L'Oldhamia antiqua a déjà été signalée à Grand-Ilalleux, par M. Dewalque; elle s'y trouve dans des schistes qui paraissent supérieurs au révinien. La môme conclusion pourrait donc s'appliquer aux couches devilliennes de la bande de Fumay. TERRE-NEUVE. D'après MM. Milne et Al ex. Mu Éray (4), la formation laurentienne existe à Terre-Neuve, où elle est repré-
sentée par une série de granites, de syénites, de gneiss et de labradorites. M. Murray croit même à l'existence de calcaires semblables à ceux du Canada, car il a rencontré, dans la vallée de la rivière Cordroy, de gros fragments anguleux d'un calcaire cristallin avec graphite. On trouve aussi à Terre-Neuve l'équivalent de la formation bu-
suivantes. Cool. Society, '22 nov. 1876. Cool. Society, 20 juin 1877. Ann. Soc. géol. du Nord, IV, 38.
(I) Bull. Soc. géol. [3], V, 267. Bull. Soc. géol. [3], IV, 585. Dewalque, Bull. Soc. géol. de Belgique, 20 mai 1877. /Inn. Soc. géol. du Nord. IV, 232. Cool. May., 1877, 251.