Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAINS MÉSOZO.IQUES.
LOMBARDIE.
TERRAIN TRIASIQUE.
Des traces de pas de reptiles ont été récemment déCASSEL. couvertes dans le grès bigarré de Karlshafen, près de Cassel. Ces traces, qui sont très-nettes, appartiennent à un Cheirotherium d'apque M. Il or n st e in (1.) croit distinct du C. Barthi et propose peler C. Geinitzi.
M. E. Sc hm i cl (2) a décrit le muschelkalk de la Thuringe orientale. mètres, offre TrIiIRINGE
La partie inférieure de l'étage, puissante de 95 la divise en une composition lithologique très-uniforme; l'auteur wellenkalk schiste calcaire inférieur avec plaquettes de célestine, supérieur et calcaire écumeux. par Le muschelkalk moyen, épais de 45 mètres, se distingue véritable dosa forte teneur en magnésie, qui en fait parfois une sel, de gypse, d'anhydrite et de lomie: il renferme des gisements qu'on exploite à Sulza. disLe muschelkalk supérieur a environ 20 mètres, on y peut
tinguer : le calcaire à Lima striata, les couches à Gervillia socelles à cialis et Myoplioria vulgaris, les couches à Pecten discites, les couches à écailles de poissons, Ter. vulgaris, var. cycloïdes, souvent glauconieuses et les marnes-limites. La faune du muschelkalk de la région comprend 112 espèces la flore se réduit à 4 espèces. M. Lepsius (3) a trouvé la Myophoria costata, VAL TROMPIA. à si caractéristique du rôtit allemand, dans les schistes marneux Ceratites Cassianus du Val Trompia. Le muschelkalk inférieur lui a paru représenté par le calcaire l'AmmoI. brachiopodes de Recoaro, où il a reconnu la présence de
nites Studeri. Les fossiles du muschelkalk alpin indiquent, en général, plutôt l'étage inférieur ou wellenkalk. Neues Me.. 1876, 923. Nues Johrb., 1876, 878. Neucs fahrb., 1876, 742.
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Quant au muschelkalk supérieur, il peut avoir pour équivalent le système des couches à Ilalobia. On a du reste retrouvé cette coquille en Allemagne dans le calcaire de Friedrichshall.
M. Ben ecke (i) a traité la question, souvent
controversée, des couches d'Esino en Lombardie. L'auteur établit que la faune d'Esino est bien caractérisée au Sasso Mattolino, audessous des couches de Raibl, et que nulle part, en Lombardie, on ne l'a encore observée au-dessus de ces mêmes couches.
Par conséquent, lorsqu'on rencontre dans cette contrée des couches fossilifères du keuper entre le muschelkalk et l'étage rhé-
tien, il convient, d'abord, de reconnaître leur position relativement aux couches de Raibl, ensuite de déterminer leurs affinités avec la faune de Sasso Mattolino. Il peut arriver en effet, là où les couches de Raibl manquent, comme dans la Lombardie orientale
et le Tyrol occidental, et sont remplacées par des calcaires ou des dolomies, qu'on rencontre ensemble de vraies couches cl'Esino Diplopora annulata et d'autres, faussement attribuées à ce niveau, avec Gyroporella vesiculifera.
Étage rhétten. ANGLETERRE. M. Wilson (2) a décrit une coupe de l'étage rhétien récemment mise à découvert par des travaux de chemin de fer près de Barnston. Au-dessus des marnes du Keuper, avec gypse, viennent 3',60 de marnes dures bleu clair, que couronnent
3',65 de schistes (paper- skates) à Avicula CODOEia, avec un bone-
bed de 5 centimètres rempli des ossements de poissons habituels.
Le tout est couronné par 5 à 6 mètres de schistes bleu foncé, avec nodules calcaires. Sur cet ensemble repose le lias inférieur à Modiola minima et âlyacites unioides. BOURGOGNE. D'après M. Pella t (3), l'étage rhétien, dans les environs de Couches-les-Mines, comprend, à la partie supérieure, des marnes versicolores, une couche à dents de poissons et des Calcaires, avec Avicula con torta, Gervillia prcursor ; à la partie moyenne, des marnes et calcaires, avec les Mômes fossiles; à la bas,, des couches de grès à végétaux (Clathropteris platyphylla),
r; (1) Neues Juhrb., 1877, 429. , (2) Gcol. Mag., 1876, 569. Cool. Society, 8 nov. 1876. (3) Bull. Soc. géol. [3], IV, 711