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REVUE DE GÉOLOGIE.

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Groupe supérieur 3. Marnes à Congeria subcarinata et Potamides Basteroti. ou de Saint-. 2. Sables à Ostrea cucullata et digitalina. Ariès.

Marnes et falun à Cerithium vulgatum et Massa semistriata. 7. Marnes et sables d'eau douce à Fielix Christoli. 6. Marne sableuse à Ostrea crassissima. 1

5. Sable marneux à Ancillaria glancliformis et Helix Delphiconcis.

.

1. Sables à Cardita Jouanneti. Groupe inférieur 3. Marne sableuse à Pecten Beudanti. ou de Visan. . 2. Sables et grès grossiers à Terebratulina calathiscus. e. Molasse calcaire à Pecten benedictus et Echinolampas bemisphaericus. 1. Molasse à Pecten scabriusculus. 1). Molasse sableuse à Scutella Paulensis. a. Poudingue.

M. Font an n es range au sommet du groupe de Visan, dans l'assise n° 7, les marnes à lignites de Hauterives, dans le Bas-Dauphiné,

et, avec elles, les tufs de Meximieux ; pour lui, cet ensemble fait encore partie de l'helvétien. Les sables à Ostrea cucullata seraient l'équivalent des sables à O. undata du Languedoc, et les marnes à Potamides Basteroti de Montpellier et du bassin de Théziers correspondraient aux couches à congéries de Saint-Ferréol. Ces dernières sont toujours supérieures aux couches à Cerithium vulgatum. M. Bachma n n (s) a étudié la formation de la nagelSUISSE. tluhe, qui joue un rôle si important en Suisse entre les Alpes et le Jura. L'auteur établit que si l'on cherche à préciser la place occupée par les conglomérats de la nagelfluhe au milieu du grand district de la molasse, on voit ces conglomérats former de préférence trois grands espaces triangulaires offrant une grande analogie avec des deltas. La disposition ordinaire des conglomérats, la fréquence de la structure torrentielle, les nombreux passages à la molasse, la diminution de grosseur des galets à mesure qu'on s'avance vers le nord, indiquent avec certitude un dépôt opéré par l'action des fleuves aux dépens du versant nord des Alpes.

Studer et Escher de la Linth ont les premiers émis l'opinion que la nag,ellluhe représentait les débris d'une chaîne de montagnes disparue, qui formait sans doute une ligne en avant du bord septentrional des Alpes. M. Bach mann pense que le Stockhorn, près de Thoune, peut être considéré comme un reste de cette chaîne et qu'il a dû fournir les matériaux de la nagelfluhe calcaire du lac. (1) Noues Jahrb., 1877, 431.

TERRAINS.

45 M. Ch. May er (i) place la nagelfluhe de l'Uetliberg, près deZürich, sur l'horizon du Dinotherium giganteum avec Eppelsheim, le mont Léberon et Pikermi ; ce dépôt serait plus ancien que le, creusement des vallées de la molasse et appartiendrait au niveau le plus élevé de la molasse d'eau douce supérieure ou étage mes-

sinien. En revanche, la nagelfluhe entre Horgen et Wiidenswyl ferait partie du pliocène (étage astien). BORMIDA.

Selon M. Ch. May er (2), le miocène de la Bormida

(bormidien de M. P areto) est intercalé entre le flysch et la molasse d'eau douce : il est donc tongrien, quoique offrant un certain nombre de formes de l'étage des faluns, et correspond à l'étage des sables de Fontainebleau. M. Mayer pense en outre que le tongrien est plus ancien que le soulèvement des Alpes principales,.

tandis que raquitanien est plus récent. VIcENTIN.

D'après M. Elébert(3), les calcaires de Castel Gom-

berto, à Natica crassatina, étant contemporains des sables de Fontainebleau, et ayant pour équivalent en Hongrie les sables à Pe.ctunculus obovatus, les marnes de Laverda, int,Tcalées entre les calcaires à Natica et les couches supérieures de Priabona, doivent être l'équivalent des marnes à cyrènes de IlongTie et du bassin de Paris. M. Capel lin i (Ci) a montré que l'étage du calcaire LivouRNE. de la Leitha et des couches à congéries est représenté en Toscane, notamment aux environs de Livourne ; tantôt il repose directement sur l'alberese, tantôt il passe par le bas à la molasse et à des conglomérats ophiolithiques. Les couches à congéries ont fourni, à Lodolaja, de bons exemplaires de Cardium, Melanopsis, Congeria simplex, etc. ; près de Livourne elles sont remplacées par une formation d'eau douce à Melania et Melanopsis.

Partout cet ensemble passe sous les marnes bleues subapennines, auxquelles est nettement superposé le calcaire à Amphistegina d'Orciano. M. G eyler (5) a étudié la flore des dépôts dans lesNettes Jahrb.,1876, 9.16. Bull. Soc. géol. [3], V, 309. Comptes rendus, LXXXV, 6 août 1877. Nettes Jahrb., 1876, 894. Nettes Juhrb., 1876 975.