Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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REVUE DE: GÉOLOGIE.
TERRAINS.
extrême dans cette région, et supérieur à celui qui règne dans les parties couvertes de glace, cela prouve que le froid de la période glaciaire n'exigeait pas une accumulation de neige plus
° La forêt de Cromer se développait avant que la mer du Nord eût été fermée au nord par les glaces. C Les couches fluvio-rnarines supérieures au forest-bed et les sables caillouteux, à la base des argiles laminées, se déposèrent quand la mer devint en partie obstruée et que l'eau, légèrement mélangée d'eau douce atteignit un niveau un peu supérieur. 5° Le dépôt des argiles laminées s'effectua quand la glace, fer-
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abondante qu'aujourd'hui. M. ,I u. d cl (a) ne croit pas à l'existence d'une période glaciaire générale. Il n'y a eu, dans son opinion, que des phénomènes glaciaires
locaux. MM. Il ecto r, de Hochstetter, lIaast et II u tton, après une étude détaillée de ces phéaomènes dans la NouvelleZélande, ont été conduits à en chercher la cause dans une étendue beaucoup plus grande des champs de neige qui alimentaient les glaciers. De même, M. Judcl pense que, pour rendre compte de tout ce qu'on observe dans le massif alpin, il suffit de restituer, par la pensée, aux champs de névé situés au-dessus de la limite des neiges perpétuelles, une amplitude plus grande, en substituant quelque chose comme un vaste plateau à cet assemblage de pics et d'aiguilles que séparent de profondes découpures. Les Kames ou Eskers, ces curieuses acGRANDE-BRETAGNE. cumulations de sables, de graviers et de galets sous la forme de collines, de Minées et de terrasses, qui caractérisent les régions voisines de la mer du Nord, ont été étudiés, dans les environs de Newport, par M. J. Durham (a). L'auteur est d'avis que la plus grande partie des matériaux des Kames vient des anciens glaciers ; que ces matériaux ont été déposés et disséminés naturellement sur le fond de la mer, quand le niveau de cette dernière était plus élevé qu'aujourd'hui; enfin que la forme actuelle des Kames n'est due à aucune, action exceptionnelle et résulte simplement du jeu
normal des agents d'érosion.
maht la mer du Nord, la transformait en un lac d'eau douce ou saumâtre, cherchant son écoulement vers le sud-ouest par le Pasde-Calais. 40 Le Pas-de-Calais ayant été creusé, le lac s'abaissa, pendant que la glace s'avançait au sud sur le lit de la mer du Nord. 5° La glace atteignit la côte de Norfolk, bouleversant les argiles qu'elle rencontrait, et, parfois, les poussant devant elle, ainsi que de grosses masses de craie marneuse et d'argile kimméridienne.
S Wood junior et II ar in e r (L) admettent qu'il y a, dans
l'est de l'Angleterre, une discordance entre le terrain glaciaire inférieur et le glaciaire moyen. Après le dépôt du drift contourné, il y aurait eu érosion et formation de vallées dans lesquelles seraient venus ensuite se déposer, d'abord le glaciaire moyen, puis le glaciaire supérieur débcrdant par-dessus les précédents. FORMATIONS GLACIAIRES ET ALLUVIONS.
PICARDIE. M. N. de mercey (a) a donné une classification de /a période quaternaire en Picardie. Cetteclassification est résumée dans le tableau suivant Post diluvien.
A l'appui de sen opinion, M. Durham fait remarquer que les
matériaux des Kames ne sont pas empruntés au sous-sol avoisinant, mais viennent tous du nord-ouest et que, d'une manière générale,
)
Diluvienel
antédiluvien. arnbianien. .
s'accentue davantage.
polie. Age de l'extinction des espèces tempérées.
I hesbayen. . .[Aglaenidens.renne
Quaternaire.
plus leur distance aux collines est grande, et plus les graviers et sables deviennent fins, en même temps que leur stratification M. Bel t (5) pense que les débuts de la période glacial-e, dans le Norfolk et le Suffolk, ont été marqués par les phénomènes suivants:
néeriandien. i Ages du fer, du bronze, et de la pierre
( carnwien.
et de la pierre taillée en
{ A, du mammouth et de la pierre taillée ,
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meridionalis associé aux espèces des régions froides.
Agae cdeleaisl:Elephas
NORFOLK ET SUFFOLK.
Le dépôt néerlandien comprend le cordon littoral moderne, les alluvions modernes postglaciaires et les dépôts meubles du même âge.
(1) Geol. Mag., 1876, 533. (2) Geel. Oing., 1877, 8. (3) Geod. .41ag.. 1877, 156.
(I) Geol. Society, 8 nov. 1876. (2) Soc, linnéenne du nord de la Fronce, 14 août 1875.
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