Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
sondage, déD'après le même savant, à Cammin, un CAMMIN. de sables gris et passant 3oo mètres, a traversé des alternances puis une sorte de psamd'argiles avec de petites veines de charbon, lias paraissant indiquer le contenant des fossiles mite très-micacé Au-dessous de de l'île Bornholm. moyen, comme pour le charbon l'argile avec Ammonites Val-. ces couches, on a rencontré, sous meuble duquel a jailli une source artésienne salée. dani, un sable de Cammin n'appartiendrait
Suivant M. Bey rich, le charbon celui de Bornholm. pas au même horizon jurassique que
géologique de M. Ch. Mayer (s) a dressé la carte LIGURIE. par l'énorme dévelopla Ligurie centrale, région qui se distingue Abstraction faite de pement des terrains tertiaires supérieurs. terrain paléozoïque, la base de quelques lambeaux de gneiss et de de l'Apennin, tourla série est formée par le massif serpentineux et constitué par- des épannant soit au gabbro, soit à la variolite pendant tout le terchements successifs qui ont dû se renouveler ligurien, à fucoïdes, recouvert tiaire. Au-dessus, vient le flysch Ensuite, vient l'étage
fossilifère. par un longrien verdâtre, peuatteint 5.000 mètres dans le Hautaquilanien, dont l'épaisseur de l'Itelvélien ou étage
Montferrat. Le Langltien sépare l'aquitanien le messinien, de la molasse, que recouvrent le tortonien, et enfin le saharien. en Ligurie, ne serait L'épaisseur réunie dis couches néogènes, pas inférieure 'a 7.000 métres. pliocènes Le nombre des espèces marines CAsSINA RIZZATIDI.
6izzardi, dans l'un des cu-
trouvées par M. Spreafico à Cassina Côme (.2), était de 53; depuis, rieux gisements voisins du lac de (3) dans cette localité et les recherches faites par M. Sordelli de Bulgaro, ont porte ce.
dans les gisements voisins de Bouc° et s annélide, 2 polypiers et nombre à, 156, dont r50 mollusques, faune est celui d'une faune 5 foraminifères. Le caractère de cette M. Sord el I i regarde le littorale, sans représentants arctiques. remanié, sans aucun gisement de Cassina Bizzarçli comme un gîte 11 a constaté que beaucoup de rapport avec les anciens glaciers. d'une argile marneuse étrangère. Bull. Soc. géol. [3], V. 282. Revue de géologie, XIV Neues Jahib., 1871, 320.
475 Il existe dans l'Émilie des gisements de soufre et, d'après MM. Mon thiers et Gaston Sciarna (1), voici les caractères qu'ils présentent à Cesena. Ces gisements sont la continuation des solfatares de la Sicile, dont on peut suivre la trace générale à travers les Calabres. Ils appartiennent à l'époque tertiaire supérieure et. sont contemporains des Apennins auxquels ils sont parallèles. C'est, en résumé, une couche de soufre déposée sur des argiles marneuses et recouverte par des argiles gypseuses. La série générale des terrains comprend É
ITALIE.
fossiles sont remplis
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
CMENA.
Conglomérat très-épais Argiles.
Série alternée, répétée dix à onze fois, d'argile et de gypse, chaque couche ayant 1 mètre al.,50 Gypse
Soufre très-pur Argile bitumineuse Minerai de soufre dont l'épaisseur varie de A Or^,80 il devient exploitable. Calcaire ou plutôt minerai de soufre stérile. Argile.
Sables de la molasse.
20 à 30 mètres. Grande puissance. 1m à 1.,50 O'n,10
1 à 3 mètres. tr,60 hi mètres. Orn,10 à 0m,40
20 à 30 mètres. Grande puissance.
Tous ces terrains sont salés, sauf les sables de la molasse. Dans toutes les argiles supérieures à la couche de soufre, on trouve des petits rognons de pyrite de fer se décomposant à l'air. Pour expliquer la formation de ces gisements de soufre, on admet que suivant la direction générale des Apennins, il s'est produit dans l'argile marneuse, des séries parallèles de fissures, par lesquelles il s'est dégagé du sulfure de caleium : en présence de l'eau, ce dernier a donné de l'hydrogène sulfuré et formé un dépôt de soufre autour du dégagement ; et comme on avait une série de fissures suivant la direction des Apennins, on a eu ainsi une couche de soufre qui leur est parallèle et d'inégale puissance. A mesure que le sulfure de calcium s'éloignait de la source, il s'est oxydé complètement et a donné des bancs de gypse ; c'est ainsi qu'entre chaque rangée de fissures," se sont formés des dépôts de soufre, de gypse et d'argile. Le soufre manque souvent, ce qui tient sans doute à ce qu'alors il a pu s'oxyder compléternent. Le minerai renferme 20 p. sou du soufre ; il se trouve dans une gangue marneuse et bitumineuse. Sur un point il a été relevé de 35 mètres par une faille qui est parallèle aux Apennins. (1) Extrait du Journal de voyage de MM. Mou thi thèque de l'École des Mines.
ers et G. Sciam a.
Biblio-