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suffit cependant à donner de la solidité au toit des galeries et permet ainsi d'importantes économies de boisage. Les explorations ne sont pas complètes à Vallerest ; elles ne

s'étendent qu'au nord-est du village, et l'on ignore si le banc se continue avec sa puissance de 5 mètres sous le village même, dont la présence, d'ailleurs, rendra l'exploitation difficile, à moins de -travailler avec remblais, ce qui est contraire à toutes les habitudes actuelles clu pays. A Surbée, auprès d'Eurville, au milieu de terrains sté-

riles, on a trouve la même couche bien développée, de bonne qualité, mais sans calcaire à spatangues, sur une surface de 6 hectares, et, après quelques travaux par petits puits, on l'a attaquée par une galerie de roulage qui s'enfonce à 2oo mètres horizontalement, et qui atteint aujourd'hui les limites du gisement, complètement isolé. Cette belle couche, de 2 mètres de puissance, qui rendait au lavage 5o p. too environ de bon minerai, est donc sans avenir et aura prochainement disparu complétement.

Des recherches entreprises à Prez-sur-Marne, au sud d'Eurville, ont fait retrouver encore la couche, réduite à mètre, et avec des caractèrés sensiblement différents ; la qualité est inférieure, grâce au soufre et à la silice qu'elle renferme, et une partie seulement présente le caractère géodique : le reste est oolithique. Cette transformation se complète en allant vers le nord-ouest, et, de l'autre côté des côteaux d'Eurville , on trouve, à Villiers-aux-Bois, la couche néocomienne inférieure presque exclusivement oolithique. Dans ce dernier gisement, on a reconnu son existence sur une grande surface, par de petits puits; elle présente une puissance de 5 à 6 mètres sur une étendue de 2.000 hectares peut-être ; elle est formée d'une masse presque uniforme de grains oolithiques faiblement agglomérés, d'une teinte grise un peu verdâtre ; elle renferme beaucoup de sable siliceux impossible à séparer par lavage, et ne pourrait être employée qu'après un simple triage

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fournissant un minerai à 3o p. too de fer, 18 à 20 p. too de silice, et très-sensiblement sulfureux. C'est donc un minerai de mauvaise qualité, sans usage possible aujourd'hui; cependant, nous avons tenu à indiquer la présence de ce gisement, moins pour son importance actuelle que pour les ressources que l'on pourra peut-être en tirer plus tard. Mais quand on l'attaquera, ce ne pourra guère être sous forme de minière, à, moins de créer un syndicat des propriétaires; car le terrain est rempli d'eau, et il faudra leur donner un écoulement par la création d'un canal d'assainissement dirigé vers le nord-ouest, dans la direction de la Blaise, par le ruisseau des Aulnaies; canal qui devrait alors être exécuté de manière à servir en même temps de voie de transport; et cette grande entreprise ne serait possible que par les soins du détenteur de tout le gisement. Restent enfin celles des minières qui ont joui et jouissent

encore d'une haute réputation comme qualité, celles de Morancourt, Mathons, Guindrecourt, Magneux, Fays, No mécourt, Sommancourt, Maizières, Avrainville, Breuil, Fontaines, Gourzon et Bettancourt-la-Ferrée ; elles ont été employées de temps immémorial, et les crassiers de Flornoy, Magneux, Bettancourt, etc., sont là pour en témoigner. Cependant leur recherche n'a pris de l'importance qu'à

partir de 1855. Elles occupent, sauf les lacunes, presque tout le plateau compris entre la Marne et la Blaise, de Doulevant à Joinville et à Eurville, c'est-à-dire une surface de 6 à 8.000 hectares, formant les affleurements du néocomien inférieur, sans compter les environs de Bettancourt. Aucune

recherche n'a été tentée pour retrouver cette couche de minerais à l'ouest de la Blaise, à 3o ou 4o mètres en contre-bas de la couche supérieure qui y est exploitée. 11 serait cepen-

dant assez facile ,d'y parvenir dans les bas-fonds des environs de Wassy, de Vaux-sur-Blaise et de Louvemont ; mais en présence de la certitude d'avoir à lutter avec les eaux, par suite de l'inclinaison de la couche, cette étude n'a attiré