Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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INONDATION DE LA HOUILLÈRE DE TYNEWIDD
(PAYS DE GALLES).
On essaya, sans succès, de porter aux hommes enfermés de la nourriture et de l'air frais, au moyen d'appareils à plonger; ces essais n'excluaient nullement, d'ailleurs, l'emploi d'une des deux méthodes ci-dessus indiquées; s'ils avaient réussi, ils n'auraient
passé à la houillère de Tynevvidd et de songer à cet effet de compression de l'air.
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fait que rendre plus sûre la délivrance des hommes, en prolongeant le temps pendant lequel ils pouvaient vivre dans leur chantier.
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Le numéro que j'ai cité plus haut des Proceedings contient également la description d'un appareil proposé par M. Upward pour les accidents analogues. Cet appareil est construit sur le modèle d'un outil employé pour percer des trous dans les conduites
On s'arrêta au second des projets de sauvetage indiqués, et, le tit avril, on commença le percement de la galerie descendante. Mais, de même que pour l'installation des pompes, diverses difficultés surgirent pour l'établissement du sas à air. Je ne puis indiquer ici ces difficultés, qui ne furent nullement de nature technique; je dirai seulement qu'on ne put pas comprimer l'air dans la galerie et que deux journées, du 16 au 18, furent à peu près complètement perdues. Pendant ce temps, l'épuisement des eaux continuait, si bien que leur niveau s'était abaissé au-dessous de la partie supérieure du chantier : aussi lorsque, le 18 avril, l'on déboucha dans ce chantier, les cinq ouvriers enfermés ne furent pas noyés : ils sortirent vivants de la mine, après avoir été emprisonnés
d'eau sans laisser échapper l'eau. Il consiste en une chambre à air cylindrique munie d'une bride que l'on appliquerait fortement, en interposant une garniture convenable, contre la face du massif de charbon à percer ; une vanne, établie près de la bride, permettrait de fermer cette chambre. Une boîte à étoupes, placée du côté opposé, laisserait passer la tige d'une tarière, à l'aide de laquelle on traverserait le massif de charbon sans que l'air (ou l'eau) qu'on rencontrerait pût s'échapper. Une fois le trou percé, l'appareil
sept jours. Le percement de la galerie aurait pu être fait en deux jours. Par conséquent, si l'on avait installé des 'pompes deux fois plus puis-
l'inventeur paraît sortir du domaine de la pratique, en proposant de construire un appareil assez gros pour que des hommes
santes, ce qui était possible, le premier des deux moyens 'de sauvetage n'aurait pas demandé plus de temps que le second bien appliqué.
J'ajouterai que deux hommes ont été noyés au point S, ce qui porte à 5 le nombre des victimes de l'accident. Si l'exécution des travaux de sauvetage a laissé à désirer (bien qu'heureusement les hommes aient pu être sauvés), le projet en était excellent. La manière raisonnée dont les hommes ont été re-
cherchés et découverts dans la mine est aussi très-digne de remarque. En examinant les faits à tête reposée, on peut trouver très-simple cette découverte ; mais il faut se reporter au trouble du moment pour bien l'apprécier. Ainsi l'on avait d'abord perdu de vue le fait que les hommes qui vivaient en e et en A étaient dans l'air comprimé, et l'on avait tout simplement percé le charbon dans la direction des endroits où ils se trouvaient : c'est ce qui a
causé la mort des deux hommes enfermés en A, car il eût fallu, là aussi, l'installation d'un sas à air. Quant à ceux qui étaient errD, l'un d'eux a perdu la vie parce qu'on a ouvert un orifice trop large
à l'air; et, d'ailleurs, on n'avait certes pas songé à s'assurer que l'eau ne remplirait pas complétement l'espace D. Il serait très-bon, dans le cas d'accidents semblables, de se rappeler de ce qui s'est
servirait à envoyer des aliments et de l'air à des ouvriers captifs.
Il semble, en effet, que cet instrument pourrait fonctionner, bien qu'il soit certainement plus difficile d'obtenir un joint étanche sur le charbon que sur la surface lisse d'une conduite d'eau ; mais
puissent passer par le trou.