Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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CHAUDIÈRES VERTICALES
CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES.
tervalle qui les sépare, de 3o à 4o centimètres à la -partie inférieure, est un peu moindre à la partie supérieure. C'est
3 et 4 kilog; exceptionnellement ils s'élèvent jusqu'à 6 QU descendent jusqu'à 2 kilog. Elles sont à mi Chaudières chauffées intérieurement. seul gros tube intérieur, sans particularité spéciale (V. PL II, fig. 8). Un certain nombre appartiennent au système Field.
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dans cet intervalle que circulent les :flammes.
La hauteur du cylindre varie entre 12 et 15 mètres, son diamètre entre Ilnètre et im,5o ; ce n'est qu'exceptionnellement que les plus petites de ces dimensions ne sont pas atteintes et que les plus grandes sont dépassées. On ne va pas communément au-dessous de i mètre parce que l'espace
intérieur libre deviendrait trop étroit pour permettre un bon nettoyage et parce que, avec les hauteurs en usage, il faut au moins ce diamètre pour tirer un parti suffisant de la chaleur produite par les fours. De même on ne dépasse pas im,5o pour ne pas avoir un volume d'eau trop grand eu égard à .1a surface de chauffe et pour éviter l'emploi de tôles dont l'épaisseur trop forte présenterait- moins de garanties de bonne fabrication et plus de risques d'avaries en service.
Ce type présente les variations principales suivantes (V. Pl. Il, fig. i à 5) :
Dans certains établissements, la partie supérieure est évasée de manière à donner de plus grandes dimensions au plan d'eau et à la chambre de vapeur; quelquefois aussi, le corps cylindrique est flanqué de tubes bouilleurs latéraux, généralement au nombre de 4. Quand le nombre des corps
verticaux est de 2, celui que la flamme atteint en dernier lieu est d'une hauteur et d'un diamètre moindres que son conjugué. Les timbres varient entre 4 kilog. et 6 kilog. ; ils
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Les renseignements qui suivent s'appliquent plus spécialement aux chaudières verticales à chauffage extérieur ou à chauffage à la fois extérieur et intérieur qui, comme il a été indiqué plus haut, constituent la presque totalité des appareils de cette nature. .Chnudieres à chauffage extérîeur. Les chaudières reçoivent, en général, chacune les flammes d'un seul four, qu'elles soient à , à 2 OU à 4 corps. Elles sont à i ou à 2 et quelquefois à 5 carneaux. Les flammes arArrivée et circulation des flammes. elles sortent dans l'atmosphère rivent toujours vers le bas ; par des cheminées qui sont établies, ou sur la plate-forme supérieure, ou latéralement et indépendamment de la chaudière.
Quand le générateur a deux corps, les flammes monten et descendent le plus souvent en enveloppant dans chacune de ces courses tantôt l'un des deux corps entiers, tantôt leurs moitiés d'un même côté. Quand les chaudières, sont alimentées par deux et même par trois fours, les flammes de chacun d'eux débouchent directement par un carneau spécial ou bien elles se réunissent toutes dans une capacité
ne descendent jusqu'à - 5 que dans les anciens appareils. Chaudières chauffées à la fois l' intérieur et à l'extérieur. Ce système de chauffage mixte est surtout usité dans le département du Nord. Les flammes circulent d'abord
intermédiaire pour entrer, confondues dans un conduit
à l'extérieur (V. PI. II, fig. 6 et 7).
dières de manière à éviter le contact des flammes avec les parties susceptibles de n'être pas toujours .baignées entièrement par l'eau. Cependant dans quelques usines, en petit
La hauteur des chaudières est moindre que dans le système précédent, mais le diamètre extérieur est plus grand ; il atteint jusqu'à 3 mètres. Les timbres varient entre
unique. Les dessins de la P1 II, fig. .à 16, permettent de se rendre compte des différentes combinaisons usitées.
Les carneaux s'arrêtent presque dans toutes les chau-
pombre, le réservoir de vapeur est, dans sa partie ,infé-