Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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THÉORIE DES MACHINES A FROID.
THÉORIE DES MACHINES A FROID.
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stante et à volume constant. Ce rapport est égal à 1,41 et est le même pour tous les gaz permanents. ,CHAPITRE
Il vient donc : A
Qi Q
T,
=A
To
k
T,
IP'
MACHINE A AIR DE M. GIFFARD. (T0
Po
T2)
Si la compression avait eu lieu suivant une courbe adia-
batique, on aurait eu pour le rendement, en appelant T, la température absolue finale de la compression : To
A
T,
et
T2
D'un second cylindre B, à piston plein, également à
T1T0(T0T0)k-1
=
(Pi \
k1] Il est facile de vérifier que T1 To ou T0 [ (P-1) -1 est po plus grand que
k
k
I'
1
S 7. Cette machine se compose d'un cylindre à simple effet A (fig. 2, Pl. III) dont le piston est muni de deux soupapes s'ouvrant de dehors en dedans ; les parois de ce cylindre sont entourées d'une seconde enveloppe dans laquelle circule un courant d'eau froide;
Pi
T° - et que, par conséquent, le renPo
dement dans le premier cas examiné est plus petit que dans le second. L'emploi de l'air présente donc, au point de vue du rendement théorique possible, un certain avantage sur l'em-
ploi des liquides volatils, puisqu'il permet de réaliser, sinon complétetnent, au moins dans une certaine mesure, le refroidissement pendant la compression. Ces préliminaires posés, nous allons examiner successivement les différentes machines à froid imaginées dans ces dernières années : la machine à air de M. Giffard, la machine à acide sulfureux de M. Pictet et la machine à ammoniaque de M. Carré.
simple effet, et d'un diamètre un peu plus petit que le précèdent; ; sur le fond du cylindre se trouvent deux ouvertures fermées par deux soupapes qui s'ouvrent l'une de dehors en dedans, l'autre de dedans en dehors, et qui sont mues par des leviers actionnés par des cames placées sur l'arbre moteur.
Les tiges des deux pistons sont reliées à des bielles dont les manivelles sont toutes deux calées sur l'arbre auquel est transmise la force motrice. Un condenseur II, construit comme un condenseur de surface et dans lequel circule le courant d'eau froide venant de l'enveloppe du cylindre A, et un réservoir en tôle R', relié au condenseur par un tuyau, sont en communication,
le premier avec le fond du cylindre compresseur A, le second avec le fond du cylindre détendeur B.
5 8. L'air pris dans l'atmosphère à la pression et à la température ambiantes est comprimé dans le cylindre A jusqu'à ce que la pression atteigne celle du réservoir ; il est ensuite refoulé dans le condenseur R et dans le réservoir R'; dans ce trajet, il perd la plus grande partie de la chaleur sensible résultant de la compression et sa tempeTOME XIV, 1878.
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