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Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)

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THÉORIE DES MACHINES A FROID.

CHAPITRE IV. MACHINE A AFFINITÉ.

S 54. Il nous reste enfin à étudier les machines à froid dites à affinité, dont le type est la machine à ammoniaque de M. Carré. La fig. 5, Pl. III, extraite d'un mémoire de M. Rouart sur les machines à froid, montre la disposition d'ensemble de cet appareil. Il se compose d'une chaudière A dans laquelle se trouve une dissolution concentrée d'ammoniaque dans l'eau ; cette

chaudière est chauffée, soit directement par un foyer, comme le montre la figure, soit indirectement au moyen de tuyaux amenant de la vapeur produite par une chaudière ordinaire ; D'un condenseur B, refroidi extérieurement par un cou-

THÉORIE DES MACHINES A FROID.

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le liquide du vase d'absorption, où la pression est maintenue aux environs d'une atmosphère, dans la chaudière, où la pression est de 8 à 12 atmosphères.

Enfin, sur le parcours des tuyaux [[et dd es installé un échangeur de température dont le jeu se comprend facilement à l'inspection de la figure. Voici comment fonctionne l'appareil. On chauffe la solu-

tion ammoniacale de la chaudière; le gaz ammoniac se dégage de la dissolution, la pression s'élève; quand elle a atteint la pression correspondant à la tension du gaz saturé à la température du condenseur, il y a liquéfaction du gaz et d'une certaine quantité de vapeur d'eau. Au moyen du

robinet h, on règle l'écoulement du gaz liquéfié dans le réfrigérant C. Là il se vaporise en enlevant de la chaleur aux corps qui sont en contact avec le réfrigérant. Au fur et à mesure de leur production, les vapeurs sont absorbées

par la solution pauvre .du vase D, et la petite quantité d'eau provenant de la condensation en B est entraînée mécaniquement.

rant d'eau froide, et qui est en communication, pai. un

Sous l'influence de la chaleur, il se produit dans la

tuyau aa, avec la partie supérieure de la chaudière ; D'un réfrigérant C, disposé pour l'utilisation du froid produit, et dont la partie supérieure est en communication, par un tuyau bb, avec la partie inférieure du condenseur ; les dispositions de détail de ces deux vases ne sont pas figurées sur le dessin, qui est seulement destiné à montrer la marche de l'appareil ; D'un vase d'absorption D, rempli d'une solution aqueuse d'ammoniaque pauvre. Un tuyau cc met le réfrigérant en communication avec le vase d'absorption.

chaudière A une décantation en vertu de laquelle un liquide

Celui-ci communique en outre avec la chaudière par deux

tuyaux; l'un dd part du fond de la chaudière et arrive dans le haut du vase d'absorption, l'autre [[part du fond de ce dernier et arrive dans le haut de la chaudière. Sur le tuyau [[se trouve une petite pompe destinée à refouler

plus riche se porte à. la partie supérieure, un liquide plus pauvre à la partie inférieure. Le liquide pauvre est envoyé par le tuyau dd dans le vase D en passant par un robinet g dont on règle convenablement l'ouverture, tandis que la pompe reprend une égale quantité de liquide riche dans le vase D et le renvoie dans la chaudière. Sur ce double par-

cours, il y a échange de température, de sorte que le liquide pauvre arrive froid dans le vase d'absorption, tandis que le liquide riche arrive chaud dans la chaudière. Toute la marche de l'appareil repose sur le réglage des

robinets g et h et de la pompe. On peut, en le modifiant, faire varier la pression et par suite la température dans le réfrigérant C. On voit que cet appareil fonctionne exactement comme '