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NOTICE NÉCROLOGIQUE

manquer de choisir comme but de ses missions des contrées: lointaines. Lors de son premier voyage il se borne à la Bel-,

gigue et à l'Allemagne, mais sa seconde mission faite en compagnie de son camarade Duporcq, auquel il était resté uni par les liens d'une étroite amitié, le conduit en Hongrie, pays auquel il devait donner plus tard les dernières

SUR M. ADOLPHE BARRÉ.

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exigeant. Le développement industriel qui se produisait alors dans le département de la Moselle, la proximité des belles usines de MM. de Wendel, les recherches de houille pour-

suivies par ces grands industriels et pour le succès des quelles les conseils d'un ingénieur, jeune encore, mais plein de savoir, ne pouvaient qu'être profitables, ouvraient

et les plus fécondes années de sa vie; il s'avance jusqu'à

à Barré, dans ce poste envié, un vaste champ d'études.

Orsova en franchissant les Portes de fer, pénètre dans Bel-

Aux occupations ordinaires de chaque jour venaient encore s'ajouter d'utiles et intéressants travaux. M. l'ingénieur en

grade insurgé, et rapporte de ce pittoresque voyage une moisson de notes instructives et de souvenirs intéressants « Oh! les voyages ! disait-il souvent, avec un véritable « enthousiasme, rien n'est bon comme les voyages ! » S'il les aimait pour lui-même il les aimait encore plus pour les

chef Jacquot, chargé par arrêté préfectoral du 13 février 1867, de publier une description géologique et minéralogique de la Moselle, crut devoir recourir, pour cet important travail, à la collaboration de Barré.

autres, et une de ses dernières joies fut de montrer à sa

On ne saurait rendre un meilleur témoignage du soin

jeune femme, quelques mois avant sa fin, les belles vallées

aucun lien ne le rattachait désormais ; ce fut donc avec une vive satisfaction que trois mois après il se vit transféré à Metz, où il commença ses fonctions d'ingénieur ordinaire sous les ordres de M. Dubocq , ingénieur en chef à Strasbourg. Nouvelle coïncidence : celui qui était appelé à diriger ses premiers pas dans la carrière, avait été lui-même directeur des mines, usines et domaines de la société autrichienne, poste que Barré devait occuper un jour. Ce Banat qu'il avait visité comme élève-ingénieur et dont il parlait

avec lequel le jeune ingénieur s'acquitta de cette mission, qu'en citant ici les paroles de M. Jacquot dans sa préface « J'ai eu, dit-il, pour rédiger la description géologique de la Moselle une double collaboration, bien précieuse ; d'une part, M. Terquem , dont les persévérantes et laborieuses recherches sur les fossiles de la Moselle sont connues et appréciées par tous les géologues, a bien voulu me communiquer les listes disposées par ordre méthodique qui sont insérées à la suite de la description de chaque terrain ; de l'autre, M. Barré, ingénieur des mines à Metz, a mis à ma disposition son infatigable activité. 11 a entrepris, soit seul, soit avec M. Dargnies, de nombreuses explorations dans la plaine de Briey, en vue d'y relever les fossiles et d'y constater la composition du sol de la Moselle vers les confins de la Meuse, qui n'était pas bien connue. On lui

souvent dans les tournées qu'il faisait avec son chef, car, ceux qui ont visité ce beau pays ne sauraient en perdre le souvenir, semblait lui être destiné.

doit, indépendamment des chapitres relatifs à l'oolithe moyenne et à l'hydroxyde oolithique qu'il a rédigés en entier, de nombreuses et bonnes observations sur le ter-

Toutefois, à cette époque, Barré ne songeait pas à quitter la France, et il trouvait à Metz des occupations assez variées;

rain houiller, le nouveau grès rouge et l'oolithe inférieure. C'est également M. Barré qui a recueilli et mis en ordre

du Tyrol, une des rares contrées de l'Autriche qu'il n'eût point encore parcourues. A sa sortie de l'École des mines, Troyes fut assignée comme résidence au jeune ingénieur ; un singulier hasard le ramenait dans cette ville où il était né, mais à laquelle

et assez nombreuses pour satisfaire le travailleur le plus.

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