Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)

SYSTÈME ATMOSPHÉRIQUE D'EXTRACTION 272 pour une même section, il est proportionnel à la dépression, et enfin qu'il serait à son maximum avec pi= o, c'està-dire dans le cas du vide parfait dans le tube.

Période d' avalement ou d'ascension. - La machine pneu-

matique continuant le vide, l'équilibre est rompu, et le piston monte clans le tube à la faveur de la dépression, poussé par l'air qui arrive en e, en parcourant un chemin proportionnel au volume d'air avalé par la machine, de telle sorte que si ce volume W est du volume V du tube, le piston avance clans le tube de --nLi-o de sa longueur L. Le chemin qu'il parcourra sera donc de L

V

(5)

POUR L'EXPLOITATION DES MINES A TOUTE PROFONDEUR. 273

pneumatique est interrompue, l'ouverture e est fermée, le tuyau E est ouvert par G, et l'air est admis sur le piston par l'orifice 0 à robinet. L'orifice 0 et le tuyau d'échappement E fonctionnent de telle sorte qu'avec la pression maintenue par l'éloignement du train à p, sur le piston, à chaque entrée par 0 d'un volume d'air y à la pression P correspondant à un volume q sous la pression p2, il se fait par E une sortie d'air du même volume q à la pression ordinaire P. Le train, toujours en équilibre, descend ainsi au fur et à mesure de l'arrivée et de l'écoulement de l'air avec la vitesse de ce dernier au-dessous du piston dans le tube, et d'après les relations suivantes g =_ Sx,

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sX,

(11)

X=

eu (6)

Il suit de là que la vitesse d'ascension du train est proportionnelle au rapport du volume de la machine pneumatique à la section du tube. En d'autres termes, en se reportant à la formule (4), le tube comporte un tonnage proportionnel à sa section, et la vitesse du train est proportionnelle à la force de la machine pneumatique.

Descente de train. - Lorsque le train est arrivé au sommet du tube, la cage est déchargée, et les chariots

q

y------

x P.

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x et X représentant la vitesse de l'air dans le tube à section S, et dans le tuyau à section s. On doit régler l'orifice 0 en fonction de la vitesse déter-

minée par 9, et de y. Il n'y a pour cela, en représentant par 0 la section cherchée, qu'à satisfaire à la relation

vides remplacent les chariots pleins. Le train diminué du

poids C n'offre plus que le poids Q qu'il s'agit de faire descendre sous la pression p, de l'air au-dessus du piston qui correspond à l'équation d'équilibre p2

P,

(7)

p2).

(8)

d'où

= S(P

Dans ces conditions, la communication avec la machine

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2gh'

dans laquelle h exprime en mètres la hauteur de la colonne d'air correspondant à la différence de pression entre P et p,.

Les formules (15) et (14) montrent d'ailleurs que la vitesse du train est proportionnelle à la quantité d'air admis sur le piston, et que cette quantité d'air et pro1TV, 1828.

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