Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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u 8o
SYSTÈME ATMOSPHÉRIQUE D'EXTRACTION
T = SL
POUR L'EXPLOITATION DES MINES A TOUTE PROFONDEUR.
T il vient :
Et comme T = T,
pi+ p, log hyp.
pi log hyp. Pi
P2
SL[p, (i + log hyp.
(27)
p, (1 + log hyp. P2
Pi
2` période. Dans la période d'avalement durant laquelle a lieu l'ascension du train dans le tube par hauteurs
successives, dépendant du volume d'air avalé par la machine pneumatique, le travail A fait par cette dernière est égal à n0, n étant le nombre de coups de piston donnés par la machine pour vider le tube, ou en d'autres termes,
n étant le rapport
V
F= F. =
F
lindres pneumatiques. De là : (28)
Mais dans chaque cylindre pneumatique, le travail 0 fait
à chaque course, n'est autre que celui qu'il faut exercer sur le volume W de l'air contenu dans le cylindre à la pression p pour le comprimer de la pression p, à la pression P, l'amener au volume w
W
et l'expulser du
cylindre en profitant de la contrepression p, qui agit tou-
jours sur la surface du piston. Ce travail est en conséquence donné par la formule :
0 = Pw(i
log hyp.
p1W.
(29)
Et par suite
e=
n[Pw (1 --I-
log hyp. /-e)p,W].
(3o)
Le travail total est ainsi 0, et si l'on suppose un rendement de 75 p. 100 à la machine, il aura pour expression : T
e
0,75
(3))
/,)75,00'
0.75(/i 0
t, x 75,00.
o,75
De là vient pour la force totale moyenne F:
du volume du tube à celui des cy-
=
8
Enfin pour les forces F, et F, en chevaux-vapeur, qu'il faudra dépenser pour l'accomplissement de chaque travail T et 0, on aura les formules ci-après en désignant par ti et t, le nombre de secondes de la période de raréfaction et des manuvres, et par t, celui de la période d'ascension
/,)
Fi (t,
F3 >< / 3
t,
ti
ou mieux sous une autre forme : F
T
0,75
o
(t i+ t2+ 1.3)><
,00
(35)
Les expressions (2), (16) et (41), feront connaître le temps t, de la raréfaction qui sera déduit de la vitesse des pistons pneumatiques. On peut estimer à 6o secondes celui des mancevres t. qui, au moyen de tuyaux d'équilibre, se feront en partie pendant la raréfaction, le train étant compris entre ses taquets d'appui et de retenue. On déterminera t, d'après la vitesse d'ascension fixée elle-même par les équations (43) et (44) Cas de deux tubes conjugués. Avec deux tubes conjugués, les formules du travail seront les mêmes qu'avec un
seul tube, dans la raréfaction et dans ravalement. Il n'y a pour les établir, qu'à tenir compte, comme cela a été exposé dans la théorie du système, des avantages résultant des limites réduites des pressions entre lesquelles agit la machine pour une même dépression. I" période. Dans la première période, il n'y aura