Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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SYSTÈME ATMOSPHERIQUE D'EXTRACTION, ETC.
EXPLOITATION DE LA HOUILLE.
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contre le grisou, en permettant, par des dépressions artificielles assez grandes, de le déloger des mines sans attendre les dépressions atmosphériques de la nature. D'ailleurs, ainsi que nous l'avons écrit dans la première
partie de ce mémoire, nous trouvons qu'il faut, tout en assainissant les houillères par la machine pneumatique, ne point délaisser les diverses mesures généralement en usage. Il convient notamment et surtout d'éviter d'avoir des poussières dans les galeries qu'il importe d'arroser
MÉMOIRE SUR
L'EXPLOITATION DE LA HOUILLE DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES Par M. LÉuN LEC ORNU, élèveingénieur des mines.
pour se préserver contre une atmosphère non-seulement désagréable et chaude, mais encore d'autant plus dangereuse
que la houille qui tapisse les parois de la mine et qui est suspendue dans l'air, s'y trouve à cet état de ténuité avec lequel la matière présente les phénomènes les plus énergiques et les plus terribles.
INTRODUCTION.
Inférieur aux districts houillers du nord de l'Angleterre sous le double rapport de la perfection technique et de la production, le bassin du sud du pays de Galles (Southwales) présente néanmoins de grands éléments d'intérêts. Ses ca-
ractères géologiques, très-remarquables par eux-mêmes, réagissent sur les procédés d'exploitation, et il est utile de rechercher comment une longue expérience est parvenue à triompher des difficultés de toute sorte. Les conditions dans lesquelles se trouvent les mines du Northuinberland, du Durham et du Lancashire s'éloignent tellement de celles que nous rencontrons en France, que ces mines ne peuvent guère nous servir de modèle. Il n'en est pas de même du Pays de Galles, et cependant aucune description détaillée de ce bassin n'a été, à ma connaissance, publiée jusqu'ici en français. Le présent travail, destiné à combler en partie cette lacune, est le résumé d'un mémoire que j'ai rédigé en 1876, à la suite d'un voyage de quelques mois en Angleterre. Les discussions imprimées du Soto/uvales institute of engineers, mises à ma disposition, avec la plus grande obligeance, par M. Hortensius Huxhani, secrétaire de l'association, m'ont été d'un grand secours ; je dois citer aussi les « practical observations », de M. Fairley,