Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
EXPLOITATION DE LA HOUILLE
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cas, on s'est vu obligé d'interrompre avant d'avoir avancé
DEUXIÈME PARTIE. EXPLOITATION.
Dans cette seconde partie, exclusivement technique, je chercherai moins à donner une description complète du travail des mines dans le Pays de Galles, qu'à signaler les points les plus intéressants ou les plus nouveaux. Je suivrai à peu près l'ordre adopté dans le Cours d' exploitation de l'école des mines. Sondages.
Fonçage des puits.
de 0'05. A une profondeur de 225 mètres les tiges peuvent être retirées et disjointes, une nouvelle couronne adaptée, et le tout remis au fond, en moins de deux heures. A 3oo mètres, il faut au moins trois heures. Sur une journée de neuf heures, on n'emploie guère, en moyenne, plus de deux heures et demie à trois heures et demie au percement effectif.
Actuellement, la machine motrice est fixée immédiatement au-dessus du trou, mais on doit changer bientôt les dispositions, de manière à placer la machine plus« loin, ce qui facilitera les manoeuvres. A Risca , sur la limite orientale du bassin, le sondage au diamant a été employé pour évacuer les eaux de deux puits en foncement , chacun de 471,25 de diamètre. On a établi
Depuis deux ou trois ans, il a été fait, en différents points du bassin, plusieurs sondages au diamant qui ont parfaitement réussi. Les travaux ont été dirigés par M. A. Bassett, qui 'a communiqué à la société des ingénieurs du Southwales les résultats suivants. L'appareil employé porte une couronne de om,o78 de diamètre, garnie de 12 à 15 diamants. Son prix est de 1,000 à 1,25o francs. Un autre appareil, pourvu d'une couronne de
par ce moyen un écoulement dans les travaux inférieurs. A 55 mètres de profondeur, ces deux puits avaient rencontré une venue d'eau de 400 litres par minute, et, à partir de ce
orn, o 53 , avec 12 diamants, coûte seulement 625 à 75o francs.
mètres d'épaisseur. Pour les grandes profondeurs on emploie des tubes de moindre diamètre. Quand le terrain est solide, on peut creuser d'une manière'
sett, remonte au mois de décembre 1874. On a creusé, à une profondeur de 76m,4o , une longueur de 1-,28 en vingt-trois minutes, soit une vitesse de près d'un millimètre par seconde. La vitesse de rotation était de 275 tours par minute. La tige se composait de 12 pièces, longues chacune dé 50,86. Pour prendre un témoin, on faisait le relevage en vingt et une minutes : dix minutes après, la couronne était enlevée, et le témoin séparé. Le temps de la descente était deux tiers de celui de la montée. En réunissant tous les exemples cités, on trouve qu'en
continue une profondeur de 4w,2o à 4-,5o. Dans d'autres
191 jours, il a été percé une longueur do 789 mètres,
La couronne tourne dans les deux cas avec une vitesse de 250 à 3oo tours par minute. Dans la traversée des terrains meubles ou caillouteux de la surface, on emploie une couronne de om,125. Grâce à l'eau dont on fait usage, il se déplace une quantité de matière suffisante pour qu'on puisse ensuite introduire des
tubes de o"',15. Ces tubes sont en fonte, de 3 à 4 milli-
moment, il était devenu impossible de creuser plus de orn,6o par semaine. C'est alors que les propriétaires ont eu recours au sondage préalable; ils ont pu ainsi doubler la vitesse de foncement.
L'application la plus récen te qui soit signalée par M. Bas-