Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
EXPLOITATION DE LA HOUILLE
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sin, la couche la plus basse ne se trouve pas à plus de
La fig. 17, Pl. X, en fournit un exemple. Le frein se
goo mètres. Les puits sont murailles. Dans le district occidental, leur section est circulaire et de 3 à 4 mètres de diamètre. A l'est, au contraire (à partir de la vallée de Neath), ils sont le plus souvent elliptiques. Le grand axe de l'ellipse est long de 6 à 8 mètres ; le petit axe en a 3 à 4. On enlève à la fois deux wagons, placés, soit au même étage de la cage, soit l'un au-dessus de l'autre. Les guidages sont en bois ou en fer; dans ce dernier cas, on se sert de câbles ronds, tendus fortement au fond du puits. Voici, pour deux exemples particuliers, les principaux éléments de l'extraction
compose essentiellement de deux cames C, C', calées sur un
NEW TREDEGAR.
Profondeur
Nature de la machine. . Diamètre des cylindres.
Course des pistons Distribution Pression (atmosphères métriques)
Nature du treuil Nature du câble Dimension du câble. .
1,13
1 ,80
Soupapes.
129 mètres. 2 cylindres horizontaux.
0',65 1 >50
Soupapes.
2,16
2,16
Bobine.
Treuil cylindrique. Rond, en fer.
Plat, en chanvre, diminu é. 0m,i2 de largeur moyenn e.
2 étages en fer. 7.300 kilog.
O.» de circonférence. 2 étages, en acier.
.
.
45,
4.900 kilog. '55" (montée et manoeuvre à.la surface).
.
Cage
Poids enlevé au fond. Durée de la montée. .
380 mètres. 1 cylindre vertical.
ADERAMAN.
La distribution à soupapes est de beaucoup le plus employée. Au puits Tunnel (compagnie de Dowlais), les soupapes sont commandées par une coulisse. Cette disposition originale est indiquée dans la fig. 11, Pl. X; s est la cou-
lisse, agissant, par l'intermédiaire de la bielle b, sur un levier oscillant 1, qui soulève alternativement les soupapes et ; C est un contre-poids. Beaucoup de machines sont munies d'un frein à vapeur automatique, c'est-à-dire qui arrête de lui-même les bohinesà la fin de chaque course, à moins que le mécanicien ne supprime son action au moment où sonne le sigual d'arrivée.
arbre 00', qui engrène avec l'arbre moteur au moyen d'une roue dentée B. L'arbre 0 fait seulement une demi-révolution durant une ascension complète. Chaque came vient à tour de rôle agir sur un levier D, et le soulever vers la fin de sa course. Ce levier soulève un tiroir T et envoie ainsi
la vapeur sous le piston P, qui met en marche le frein. Quand le mécanicien est attentif, il supprime l'action du levier, au moment où sonne le signal d'arrivée, en déplaçant ce levier avec la main vers la droite ou vers la gauche,
de manière à le placer devant les espaces vides E, E'. En même temps, au moyen d'une pédale, il met directement le frein en oeuvre. Lorsque le mouvement des cages est renversé, le levier D se trouve ainsi tout disposé pour agir à la fin de la nouvelle course. Il peut arriver que le mécanicien se trompe de sens à l'instant de la mise en marche, et comme le levier est déjà déplacé, rien n'empêcherait l'envoi delà cage aux molettes, Pour empêcher cet accident, on place à une certaine hauteur au-dessus du puits un taquet qui, lorsqu'il est soulevé, envoie directement la vapeur au frein. Dans ce cas, la vapeur arrive soudainement, et l'effet est très-brusque. Au contraire, lorsque le frein agit par l'effet des cames, le mouvement est très-doux, parce qu'il y a dans le tiroir un petit canal qui donne lieu à une admission anticipée et progressive de la vapeur. Le frein agit tantôt sur un tambour spécial, tantôt sur le volant, dont on garnit la périphérie avec des pièces de bois recouvertes par des bouts de câble en chanvre (*).
Les chevalements sont toujours d'une grande simplicité. Ils se composent de quatre poutres verticales entretoisées, dont deux, plus longues que les autres, sont arc(') Proceedings of the Southwales institute, vol. I, n" 7.