Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
boutées et supportent les molettes. Ces chevalements sont installés en plein air. Lorsqu'un puits a besoin d'être fermé pour la ventilation, toutes les faces du chevalement sont
les menus sont entraînés par un courant d'eau rapide: ils arrivent ensuite dans des trémies avec parois à claire-voie, où ils sont égouttés. Dans beaucoup de mines, on se dis-
recouvertes de planches jointives. Sur deux côtés, se trouvent des trappes, mobiles dans des glissières verticales,
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pense du lavage des menus.
que les cages soulèvent à leur arrivée pour permettre les
On se contente encore, pour la calcination, de fours à boulanger presque rectangulaires, adossés deux à deux,
manoeuvres.
avec cheminée clans l'intervalle, et pourvus parfois de car-
A leur arrivée à la surface, les wagons sont pesés et culbutés immédiatement sur des grilles, longues de 4 à 5 mètres, larges de 2 mètres, inclinées à 20°, et présentant des barreaux écartés de om,o28. Le menu de chaque wagon est pesé séparément, et s'il dépasse un certain poids, déduction en est faite au piqueur. Le gros porte le nom de « gros de criblage de la mine. » Dans beaucoup de cas, il est criblé une ou deux fois au port d'embarquement, et fournit alors le « gros de criblage simple, ou criblage double, à l'em-
barquement. » Le menu, dans le cas des charbons à vapeur, représente à peu près la proportion suivante, dans chaque opération : Menu abandonné dans la mine
Menu de criblage à la mine Menu de double criblage à l'embarquement
15 p. too tit p. Loo
7 àto p. too
En prenant to p. ioo dans le dernier cas, on trouve qu'il
se forme, sur un poids initial de soo, un poids total de menu égal à 15 -I- 11,90 H- 7,3 = 34,20. Le gros ne correspond donc qu'a, 66 p. too de l'abatage. Dans le cas des charbons bitumineux, une fabrication de coke est annexée a la mine. On sépare le tout-venant en trois classes Gros. . Moyen.
.
.
.
,
Menu.. .
.
vendu; envoyé, directement aux fours à coke; lavé, puis envoyé aux fours.
neaux latéraux qui les rapprochent alors des types plus perfectionnés.
Le chargement se fait tantôt par la porte, tantôt par le haut. La charge est ordinairement de 4.250 kilog. pour les
3 premiers jours de la semaine et 5.000 kilog. pour les 4 jours restants. On compte 72 heures pour la calcination
de la plus petite charge et 96 heures pour celle de la grande. La charge se consolide sur deux barres de fer disposées en croix sur la sole. On la retire avec des cro-
chets. On éteint par l'eau, tantôt avant, tantôt après le déchargement.
5o fours Coppée ont été élevés dans ces derniers temps à l'usine dEbbwale, et l'on en construit encore 5o autres. Les charbons, préparés ou non, sont conduits au chemin de fer de la vallée la plus voisine et expédiés aux usines ou aux ports d'embarquement. Lorsque le puits est à une cer-
taine altitude au-dessus du chemin de fer, on établit la communication par un plan incliné. Épuisement.
Inondations.
Les couches inférieures, ou couches de charbons à vapeur, sont peu aquifères, et les mines y sont beaucoup plus poussiéreuses qu'humides. Souvent il suffit d'épuiser l'eau
pendant la nuit avec des pompes de petite dimension. Dans les couches supérieures, la venue d'eau est plus considérable.
A Lwynpia, le lavage se fait dans un long labyrinthe où
On rencontre beaucoup de systèmes de pompes plus ou Toua XIV, 1378.
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