Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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EXPLOITATION DE LA BOUILLE
DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
moins imparfaits. Mais dès que la question de l'épuisement prend une certaine importance, on adopte immédiatement
Pour se protéger contre les inondations, chaque mine s'isole généralement de ses voisines par des barrières de
la pompe du Cornwall. Parfois même, le type du Cornwall est construit sur de très-petites dimensions. Ainsi, à Cwmneol, le diamètre est seulement de o",49 pour une
charbon. Mais c'est une faible garantie, car il a été constaté
course de 1-,80. Le diamètre des tuyaux est de On', 2 o. L'une
des plus fortes machines se trouve à Vochriw. Le diamètre est de 2,12 ; la course du piston de 3 mètres ; celle des tiges de 2m,7o. La machine fonctionne à une pression de em.,16, avec une détente de 3/4 et condensation. Dans les exploitations en vallée, il faut élever l'eau au
niveau du puisard. A cet effet, des tiges de pompe sont installées dans la galerie descendante et reliées aux tiges verticales par des Ybob et des Tbob, comme dans les puits coudés du Cornwall. La fig.14, Pl. X représente un système de
ce genre, appliqué dans la mine de Pencoed, près Llanelly.
Je n'entrerai dans aucun détail sur la marche des machines d'épuisement. Les pompes du Cornwall présentent seules un véritable intérêt. Or, établies par des ingénieurs du Cornwall, très-souvent conduites par des mécaniciens du même pays, elles se comportent exactement comme dans celui-ci. On peut admettre que les consommations et les rendements sont à peu près les mêmes aux deux endroits.
Les accidents par inondation sont fort rares. L'un des plus graves s'est produit le 14 février 1844, dans la mine
de Landshipping, par suite d'une irruption de la mer au moment de la marée. Cette inondation coûta la vie à 4o hommes qui ne furent jamais retirés. Récemment, la mine de Tynewidd, près de Pontypridd , dans la vallée de la Rhondda , a été inondée par une infiltration de cette rivière (ii avril 1877). Les hommes ont vécu sans nourriture, pendant sept jours, dans une chambre où l'air s'était trouvé comprimé. Ils ont été retirés sains et saufs (*). (*) Voir .suprà, p. 63.
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que les eaux passent facilement à travers les couches de grès poreux et les schistes houillers. Le plus sûr est d'établir un niveau d'épuisement chaque fois que, dans le percement d'un puits, on traverse une couche aquifère, et ensuite de faire descendre les tiges de pompe jusqu'à une couche inférieure à celle qu'on est en train d'exploiter. Aérage.
La ventilation se fait soit par foyers, soit par ventilateurs à force centrifuge. Les foyers, d'un usage très-répandu, sont constitués par
des grilles horizontales, établies dans des cavités cylindriques en maçonnerie qui communiquent avec les puits de retour d'air par des carneaux montants. On choisit, autant que possible, un emplacement dans le roc, et l'on isole chaque cavité du massif environnant par une gaîne d'air protectrice.
Généralement, le foyer se trouve placé entre le puits d'extraction et le puits de retour d'air. Ainsi l'on voit dans la fig. 12, Pl. X, la disposition de Tunnel south Pit (compagnie de Dowlais). En A est le puits d'extraction et d'épuisement dont le fond est au niveau 55o. En B est le puits
de retour d'air, descendant au niveau 3oo. En F est la grille, large de 2 mètres et longue de 3. Suivant ff , une faille rejette la couche de charbon au-dessous du foyer.
Dans quelques mines, par exemple à Dinas, les deux puits sont utilisés pour l'extraction et aussi pour la circulation des hommes. Rien de plus désagréable que la descente clans le puits de retour d'air, rempli de fumée et de gaz chauds; heureusement, le trajet se fait en peu de temps.