Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
cube par seconde et par tonne de production. On sait qu'en France une circulaire ministérielle demande 1/10e à 1/201. J'ai vu, dans la mine de Dinas, employer, pour une recherche analogue, un anémomètre à ailettes. 2° Faire en même temps une lecture manométrique près du puits de retour d'air (en supposant qu'on ventile par aspiration), et si, l'extrémité des travaux n'étant pas à plus de 1.600 mètres du puits, on trouve une dépression de plus de om,037 d'eau, conclure que les galeries d'air n'ont pas une section suffisante. 3° Chaque après-midi, vers trois heures, faire une lecture thermométrique en plusieurs points de la mine, et si, la profondeur ne dépassant pas 18o mètres, on trouve au front de taille plus de 18° centigrades, conclure que la ventilation est insuffisante. Au delà de 18o mètres, admettre un
En janvier 1870, le salaire moyen des piqueurs était de 41,90; en août 1873, il s'élevait à 91,o5. Cet accroissement extraordinaire était motivé par celui de la consommation de houille. Il est à constater que la plus grande valeur des salaires a coïncidé avec un minimum de production individuelle. En 187o, d'après M. Vivian, la quantité de charbon abattue journellement par homme était de 4.000 kilog. pour les charbons faciles à couper. En août 1873, elle n'était plus que de 3.070. S'ils avaient travaillé comme en 1870, ils auraient pu gagner 111,35 par jour. Voici quels étaient, à cette époque, les prix payés par tonne, pour l'abatage, dans la mine de Resolven, près Swansea franc,
Septembre 1871. 1872 Janvier Mars
accroissement de température de 10 pour 32 mètres de
Sjuepintembre
hauteur verticale.
Décembre
4° Faire deux fois par jour une lecture barométrique au fond du puits d'entrée d'air et, en cas de baisse, redoubler de précautions. Les salaires des ouvriers, dans la vallée de la Rhondda, étaient en moyenne les suivants, durant l'année 1864, Dans la mine : francs
Fireman
Personnel et entretien des galeries. Rouleurs. Piqueurs.
Personnel de l'accrochage Manoeuvres
A la surface : Gardiens de chevaux Personnel de la recette 11,Iécaniciens
Graisseurs Peseurs.
.
.
3,45 3,45 5,75 3,75 4,15 4,5o
En novembre 1872, le reste de la main-d'oeuvre coûtait, dans la même mine, 61,75, .ce qui donne un total de maind'oeuvre égal à 1 it..25.
On remarquera avec M. Vivian que l'abatage est, au reste
de la main-d'oeuvre, dans le rapport de 2 à 3 : c'est une relation qui reste presque exacte au milieu de toutes les
5.60 5,00
variations.
4,55 4,35 5,2o 4,15
rables avec les conditions actuelles, les meilleurs charbons se vendant en ce moment (1876) 11 à 12 francs. Aussi y
De pareils frais de main-d'uvre ne seraient pas tolé-
a-t-il eu deux réductions successives de 10 p.
100.
En 1875, les patrons ont voulu en imposer une troisième, que les ouvriers ont d'abord refusée. M. Vivian, proprié3,75 4,55 5,20
I 6o 5,75
taire d'une des grandes usines à cuivre de Swansea, a adressé à ces derniers, le io février 1875, une allocution devenue célèbre en Angleterre ; le 29 mai 1875, les travaux
ont été repris avec une réduction de 12,5 p. 100 sur les