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GISEMENTS DE MERCURE

DE CALIFORNIE.

dote; les deux pointes, qui constituent le pic nord et le pic principal du Monte Diablo proprement dit, sont en jaspes et schistes siliceux. Çà et là on rencontre, en sous-ordre, des schistes serpentineux et des micaschistes avec grenats et zircons. Le grès métamorphique du noyau central est foncé, cristallin, dépourvu de stratification. Les jaspes du pic nord s'observent clairement sur son versant nord; leur

schistes tendres ont donné lieu à des vallées entre les murs de grès plus résistants; ainsi au nord du Monte Diablo, on

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couleur varie du rouge brique au rouge vermillon ; les couches, minces et contournées, plongent vers le nord et ont une direction est-ouest ; en les suivant, on les voit passer à des schistes inaltérés du terrain crétacé, avec am-

rencontre une vallée occupée par les schistes, puis des collines formées par les grès en assises puissantes. Plus au nord, on a exploité des bancs de lignites (14 p. 100 d'eau, 1 à 6 p. 100 de cendres, très-peu de soufre) dans les grès du crétacé supérieur ; ces couches portent la trace de dislocations postérieures à leur dépôt. Continuant vers le nord, on traverse des formations plus récentes. Sur les strates carbonifères susmentionnées ce -

pose une grande masse de grès avec quelques schistes

monites, inoceramus, etc., dont ils dérivent sans aucun

siliceux interstratifiés ; ces couches, très-pauvres en fossiles

doute. Le pic principal, au sud, est formé du même jaspe, sillonné en tous sens par des veines de quartz et contenant parfois de l'épidote ; le plongement a lieu vers le nord, et la direction est à peu près est-ouest ; à 3 kilomètres vers

formations miocène et pliocène sont développées dans cette

l'ouest, on remarque, dans un ravin étroit, des couches minces et régulièrement plissées de jaspes alternativement

rouges et verts, et plus loin, dans la même direction, on trouve d'autres roches métamorphiques, puis les schistes inaltérés. La serpentine est fréquente au nord ainsi qu'au sud de la montagne; ainsi, sur le versant nord du pic nord, elle forme, au contact des jaspes schisteux, une lentille de 5 kilomètres de long sur Soo mètres d'épaisseur ; l'intérieur du croissant, entre les deux pics, est creusé dans de

la serpentine tendre et peu caractéristique. Notons, au nord-ouest de la montagne, un énorme amas de tuf calcaire, évidemment déposé par une ancienne source chaude. Le Monte Diablo est entouré de couches inaltérées, en général fortement relevées ; ce sont d'abord des schistes,

et d'âge incertain, forment le passages durétacé au tertiaire et occupent la place de l'éocène, qui fait défaut. Les

région; le miocène est représenié surtout par des grès, qui forment des bancs très-puissants vers le bas de la série ; au-dessus, les couches du pliocène, moins épaisses, mais plus fossilifères, renferment des fossiles marins, des empreintes de feuilles et du bois fossile silicifié. Ces strates sont recouvertes par des lits stratifiés de matières

volcaniques, telles que cendres et ponces, évidemment remaniées par les eaux ; ces dépôts forment une série de collines arrondies sur le bord oriental de la vallée du San Joaquin. Au-dessus se trouvent des lits de graviers, sans .doute post-pliocènes, d'épaisseur variable et considé-

rable, passant graduellement aux dépôts modernes de la vallée. Dans cette région, toutes les couches depuis le crétacé jusqu'au post-pliocène plongent vers le nord, niais de quantités variables.

et dans lesquels on trouve des fossiles caracté-

Les roches éruptives sont surtout abondantes au nord de la baie de San Francisco (*) ; nous signalerons de grandes

ristiques du crétacé ; sur ces schistes reposent des grès avec quelques rares fossiles du crétacé supérieur. Les

(") 11 existe dans les Coast Ranges beaucoup de roches éruptives

où sont intercalés des lits minces et discontinus de marnes ,

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