Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.
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RÉGULATEURS DE VITESSE.
wq et wr en fonction de 1 et de con,. Mais nous ne connaissons pas w, : supposons-la égale à la vitesse de régime de la machine, ce qui est très-près de la vérité, on connaîtra donc w, wi wq et (Dr. Soit w' la plus petite de ces valeurs et w" la plus grande ;
tant.plus grande que l'écart du régulateur est plus petit.
w" w' est l'écart maximum de vitesse dont nous avons
que le travail moteur et le travail résistant étaient indépendants de la vitesse entre les limites w' et w". On peut
déjà parlé. Nous appellerons écart relatif de vitesse du votan
ou simplement écart du volanf, le,rappon,
(i)t,
est donc facile de calculer le maki& d'inertie que doit I
avoir le volant pour une valeur donnée de
Nous avons cru utile de rappeler la méthode ordinaire du calcul des volants, afiti'de bien montrer ce que nous entendons par l'expression Wiri relatif de viteSse du volant. w' était très-petit par Nous aVons supposé que w toi. Cette conditiOn est très-importante ; rapport- à sans cela, la valve oscillerait de quantités considérables; pendant l'intervalle d'une révolution, ce qui nuirait beaucoup à la marche de la machine, En pratique, on obtient
de bons résultats si w" w' est deux à quatre fois plus
- il serait préférable de le rendre plus
petit que petit encore; mais cela entraînerait à des dimensions trop fortes pour le volant. Ainsi, le volant doit être d'autant plus fort que l'écart
du régulateur, est plus petit. A la limite, si
le régulateur devient isochrone. Le volant devrait alors être infini; sans cela, le manchon oscillerait perpétuellement entre ses positions extrêmes, et l'allure de la machine serait très-défectueuse. On comprend déjà pourquoi l'appareil de Foucault et les autres régulateurs isochrones ne
conviennent pas pour régler la marche d'une machine à vapeur. On verra plus loin qu'il y a d'autres causes d'oscillations qui obligent à donner au volant une masse d'au-
Dans la théorie des régulateurs, nous n'avons fait qu'une seule hypothèse, sur le travail résistant : c'est que son maximum doit 'être inférieur au maximum du travail moteur; mais dans le calcul du volant, nous avons supposé presque toujours faire cette hypothèse ; sinon on calculerait le volant par une méthode d'approximation. Ainsi les machines comme les pompes dont le travail résistant augmente rapidement avec la vitesse, peuvent être réglées tout aussi bien que les machines qui conduisent un atelier d'ajustage. Nous verrons que c'est pour 'd'autres raisons qu'on évite de munir ces machines de régulateurs et de volants puissants. Nous avons appelé w la vitesse angulaire du S 6. volant, à un instant donné. Si elle reste constante pendant
une minute, soit n le nombre de tours à la minute, on a 7C n 0,107 X n. Ci)
Nous compterons souvent, par la suite, la vitesse du volant en nombre de tours à la minute. Seulement il est bien entendu que nous continuerons à parler de vitesses absolues, et nullement de vitesses moyennes pendant une
minute. Nous appellerons donc n2Nni l'écart du régulateur et
n' l'écart du volant ;
n
=n
n)
N
La vitesse n du régulateur est proportionnelle à la vitesse du volant que je désignerai par m; soient n 11, nt,, M les valeurs correspondant à n1, n2, n', n", N rn',
l'écart du régulateur est encore égal à m, du volant à
w2'1 et celui
m,. C'est une façon de parler, un peu
impropre, mais plus familière aux constructeurs.