Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)

ÉTUDE MPAIIÉE DES RÉGULATEURS.

RÉGULATEURS DE VITESSE.

delà de cette position et le travail moteur devient trop petit: le manchon redescend alors et tout recommence ; -cela donne lieu à des oscillations qui peuvent aller toujours en diminuant, mais qui -peuvent aussi quelquefois durer indéfiniment.

un peu plus fort que le frottement pendant le mouvement du système. Il en résulte que le manchon, au lieu de se mettre en marche lentement, commencera à se mouvoir par un petit soubresaut. Cet inconvénient se rencontre surtout lorsque la valve n'est pas parfaitement équilibrée; si elle est un peu collée dans sa position de fermeture, elle ne peut s'en détacher que par un violent soubresaut. On évite facilement cet inconvénient en donnant aux boules et contre-poids du régulateur une niasse suffisante

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Pour remédier .à ce défaut il faut rendre aussi faible cine possible la vitesse du manchon ou Tenôêlération.du volant.

Or, toutes choses égales d'ailleurs, la vitesse du manchon est d'autant plus grande, que l'écart du régulateur est

plus faible, et que le volant de la machine est plus fort. Cette considération conduit donc, à donner au volant des.

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pour que là perturbation de vitessenln causée par la plus

grande valeur F des frottements évalués à la valve, soit

du ré-

notablement plus petite que l'écart n2N n' du régulatateur.

g.ulateur est plus faible ; voilà donc une seconde raison qui fait qu'un régulateur isochrone ne peut aller qu'avec un vo-

Indépendamment de ces trois causes d'oscillations, il pourrait y en avoir d'autres; si par exemple, la valve étant située assez loin des cylindres; son action serait retardée, et la valeur du travail moteur ne serait plus une fonction de la position du manchon. S 19. Les remarques que nous venons de faire sur les diverses causes des oscillations, concernent les régulateurs de détente aussi bien que les régulateurs à valve ; cependant les derniers y sont plus sujets : nous allons en expliquer la cause. Dans un régulateur agissant directement sur la détente, les déplacements du manchon sont, en général, à peu près proportionnels aux variations qu'ils produisent dans le degré d'admission de la vapeur ; or la puissance en chevaux de la machine n'est pas loin d'être proportionnelle au degré d'admission ; il en résulte que les déplacements du manchon sont à peu près proportionnels aux variations correspondantes du travail moteur. En d'autres termes, si, par suite d'une oscillation, le manchon se trouve déplacé accidentellement à une distance dl de la position qu'il

dimensions d'autant plus fortes que l'écart

lant infini. Les frottements de la valve et du régulateur tendent à remédier à cette cause d'oscillation; mais ils sont toujours assez puissants pour remplir ce but ; il faut bien se garder -de les augmenter inutilement, car on sait qu'ils permettent à la vitesse du volant de sortir des limites fixées (voir S 8); d'autre part, on va voir qu'ils sont, souvent par eux-mêmes, une cause d'oscillations. S 18. 3e cause des oscillations. Nous avons vu que les frottements de tout l'appareil ne font que retarder la marche du manchon du régulateur ; nous avons même calculé la perturbation de vitesse

dn

causée par les frottements; cette

valeur est positive ou négative suivant que le manchon tend à s'élever ou à s'abaisser. Si les frottements avaient toujours la même valeur, ils n'auraient pour effet que de retarder un peu le mouvement du manchon, et de laisser la vitesse de la machine sortir parfois un peu des limites n, et n, qu'on lui a assignées. Mais, on sait qu'il arrive souvent que le frottement au départ d'un système quelconque est

.

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devrait avoir, la perturbation dT causée dans le travail