Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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ÉTUDE COMPARÉE. DES RÉGULKIEURS.
Entre A et
pour les ateliers d'ajustage, les scieries, etc.;
Entre -à et
pour les imprimeries, les filatures, etc.;
Entre
et
pour les ateliers de précision.
Écart du régulateur. Pour assurer une stabilité suffisante au manchon du régulateur, on se donnera, pour le régulateur, un écart relatif de vitesse quatre fois plus grand que l'écart du volant.
Choix et dimensions du régulateur. 1.° La position du manchon doit varier suivant une fonction continue de la vitesse : il doit y avoir une seule position du manchon pour chaque valeur de la vitesse. 2° Tous les régulateurs à boules peuvent donner d'excellents résultats; le choix du sytème n'est qu'une question d'élégance. On 'prendra le régulateur de Watt ou celui de Porter si l'écart est grand; ceux de Farcot et (t'Andrade sont moins encombrants si l'écart est faible. 3° Le système étant choisi, on utilisera une course du manchon de om,o5 à o0.5, suivant la grandeur de la machine et telle que les positions extrêmes du manchon correspondant
à des vitesses n, et n2 dont l'écart n2n1 soit égal à l'écart (ni + 722) donné. Organe de réglage.
i" L'ouverture laissée libre par l'organe de réglage, lorsqu'il est ouvert en grand, doit avoir une surface à peu près égale à la surface découverte d'une lumière d'admission du cylindre à vapeur, au moment de la fermeture de l'admission.
L'organe de réglage doit être aussi près que possible des cylindres de la machine. 3° Lorsque cet organe est dans sa position de fermeture; les fuites doivent être assez faibles pour que la machine ne dépasse pas sa vitesse de régime, le travail résistant atteignant sa valeur minima.
h° L'organe de réglage peut être à volonté une valve ou mieux un tiroir équilibré. Si c'est une valve, elle doit être équilibrée avec assez de soin pour qu'on puisse la décoller de
sa position de fermeture sans le moindre effort; elle doit faire, avec Faxe du tuyau, un angle de 60° environ quand elle est fermée," et de 3or' au moins quand elle est ouverte.
RÉGULATEURS DE VITESSE.
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On relie le Liaison entre le manchon et l'organe de réglage. manchon au tiroir ou à la valve par un système de leviers faisant correspondre leurs positions extrêmes. Si l'on emploie une valve, on mettra sur l'axe du régulateur un buttoir destiné it arrêter le manchon en haut de sa course; de cette façon, la valve sera arrêtée quand elle fera un angle de 30° avec l'axe
du tuyau. Il ne faut pas limiter la course du manchon par le bas; la valve l'arrêtera forcément en se fermant. On commence par évaluer l'effort Puissance du régulateur. vertical qu'il faudrait exercer sur le manchon pour vaincre la résistance de l'organe de réglage dans sa position la plus défavorable ; puis on calcule le poids des boules et des contre, due
poids, de manière à rendre la perturbation de vitesse
à cet effet, notablement plus petite que l'écart du régulateur ;
2 cln - . On fera
l'écart réel sera égal à l'écart du régulateur
dn
environ 5 fois plus petit que l'écart du régulateur.
Si le régulateur devait agir sur la détente, on emploierait la même méthode, sauf qu'on pourrait donner à l'écart du régulateur une valeur 2 fois plus grande que celle du volant, au lieu de 4 fois ; la perturbation
dn
pourrait être
égale au tiers de l'écart du régulateur. Pour les moteurs hydrauliques, le problème est plus difficile, parce que les vannes sont plus difficiles à mouvoir que des valves. Il faudrait donner aux boules de très-fortes dimensions pour obtenir la puissance suffisante. Nous donnerons plus loin la description d'un régulateur plus énergique, qui conviendrait mieux dans ce cas. RÉGULATEURS A ÉCART VARIABLE.
Nous avons vu que les régulateurs sont d'autant S 25. plus stables que leur écart relatif de vitesse est plus grand. Comme il est impossible de soumettre au calcul toutes les circonstances qui influent sur les oscillations, nous avons TOME XIV, 1878.
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