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RÉGULATEURS DE VITESSE.

ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.

les plus graves des machines à vapeur (*). Ces condensations sont d'autant plus grandes que la détente est plus étendue ; il n'est donc pas impossible qu'il soit aussi avantageux de réduire la puissance d'une machine par un étranglement que par la diminution de l'admission. Il serait fort difficile de soumettre la question à un calcul rigoureux, car la thermodynamique ne donne pas encore le moyen de tenir compte de l'influence des parois métalliques sur la détente de la vapeur humide ; mais il a été fait en Alsace des expériences qui montrent qu'il y a fort peu de différence entre le S régulateurs à valve et les régulateurs de détente, au point de vue de la dépense de combustible (**). Ces expériences montrent clairement que les détentes trop prolongées sont funestes et elles prouvent que les étranglements de la vapeur, avant l'admission, n'ont pas l'influence fâcheuse qu'on leur a souvent attribuée. 5 55. Nous résumerons donc ainsi qu'il suit, notre

conclusion

10 Si la machine doit être entretenue avec un soin minutieux, on pourra employer une distribution par entraînement ou déclanchement, actionnée directement par le régulateur. 20 Sinon il est préférable d'employer une distribution moins délicate et un régulateur agissant sur une valve ou un obturateur quelconque comme un tiroir circulaire équilibré, ou encore une soupape équilibrée. 5° Il y a un troisième moyen, qui réunit tous les avantages. Il consiste à munir la machine d'un régulateur à Valve et d'une détente, variable à la main, et d'un système (*) Voir l'étude de l'influence des parois, dans l'ouvrage de M. Iiirn : Exposition analytique et expérimentale de la théorie mécanique de la chaleur, t. I!. Paris, Gauthier-Villars, 1876. (**) Voir, pour plus de détails, le compte rendu des expériences de Ni. film, dans l'ouvrage intitulé : Moteurs à vapeur. Paris,

Gauth ier-Vi I I ars, 1877.

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quelconque. Le régulateur se charge de régler la vitesse,

détente, quoi qu'il arrive. Le mécanicien réglera à la main la à la machine une une fois pour toutes, de manière à donner

puissance un peu supérieure au maximum du travail résistant. Dans le cas où une partie notable de l'atelier dedimivrait chômer pendant plusieurs heures, le mécanicien nuerait alors un peu l'admission; il devra, dans ce cas, l'augmenter de nouveau à la reprise du travail de tout l'atelier, sous peine de voir la machine s'arrêter. Cette manoeuvre, fort peu assujettissante, a pour but une petite de énonomie de combustible et nullement la, régularisation le régulateur à valve. la vitesse qui est assurée par Cette excellente disposition a été adoptée dans un grand nombre d'ateliers de métallurgie. CHOIX DU GENRE DE RÉGULATEUR DANS DIVERS CAS.

S'il s'agit de régulariser la marche d'un petit moréguteur de physique ou d'astronomie, on emploiera un d'ailettes, et aussi rigoureuselateur de destruction, muni ment isochrone que possible. S'il s'agit d'une machine à vapeur réglée par une valve, mion emploiera un régulateur à boules à maximum et régulaquelconque, de préférence le nimum d'un système teur à écart variable. Si la machine est réglée par une détente douce à manoeuvrer, on emploira un .régulateur des mêmes systèmes. 5 56.

des On n'aura recours au frein à huile que si la grosseur est un boules et contre-poids nécessaires pour s'en passer obstacle vraiment sérieux. Le compensateur Denis pourra rendre service si l'on désire obtenir une vitesse par minute

rigoureusement constante, avec un volant très-faible. Dans les machines à vapeur donnant le mouvement à des pompes à liquides, il est tout à fait inutile de donner au volant un moment «inertie considérable ; de plus les réac-