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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.

Leurs de vitesse les plus satisfaisants. On choisira le liquide suivant la température, de manière à obtenir une pression de plusieurs atmosphères ; de cette façon, les variations de la pression atmosphérique n'auront aucune influence sur

l'appareil. On emploiera le mercure, l'eau, les huiles, les éthers ou même les gaz liquéfiables, suivant la température à obtenir. Il est bon de remarquer que la température t peut être plus basse que la température ambiante ; il suffit pour cela d'envoyer dans l'enceinte de l'air refroidi par un moyen quelconque. Le piston C et le cylindre peuvent être remplacés avec avantage par un système deformable quelconque donnant lieu à moins de résistances passives. 5 53. Il n'existe pas encore, à notre connaissance, d'appareil semblable à celui que nous venons de décrire. M. Moison a exposé un modèle de régulateur de température à vapeur saturée ; mais, dans ce système, c'est la vapeur et non le liquide qui se trouve sous le piston ; de plus, c'est un appareil indifférent qui n'aurait pas la stabilité désirable; l'addition d'un simple ressort corrigerait ce défaut. M. Legat a établi des appareils servant à régler la température des liquides qu'on soumet à la distillation ; un tuyau amène la vapeur du liquide sous un piston jouant le

rôle du piston C de la fig. 25. L'appareil est indifférent ; M. Legat a évité ses mouvements brusques en lui adjoignant un petit frein à air analogue aux freins à huile des régulateurs de vitesse (voir 5 5o). Nous eussions préféré un petit ressort 'donnant par lui-même la stabilité à l'appareil..

554.

En résumé, les régulateurs à vapeur saturéedoivent être employés quand on a besoin d'une grande puissance pour mettre en mouvement l'organe servant à régler le mode de chauffage; sinon on emploiera de préférence les appareils à dilatation de liquides. Le volant de chaleur est la quantité de chaleur emmaga-

sinée dans l'étuve et dans les parois; de même que pour

RÉGULATEURS DE LUMIÈRE ÉLECTRIQUE.

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les régulateurs de vitesse, cet organe servira à parer aux variations brusques de la température et donnera au régulateur le temps d'exercer son action.

QUATRIÈME PARTIE. 'RÉGULATEURS DE LUMIÈRE ÉLECTRIQUE.

Régulateurs à action directe. Dans la plupart des systèmes de lampes élec5 55, triques, l'étincelle jaillit entre deux charbons qui sont

placéS en face l'un de l'autr&sur une même ligne droite. Ces charbons s'usent rapidement' pour 'conserver un éclat constant à l'étincelle, orra-été amené à employer des appareils qui règlent automatiquement la distance des extrémités des deux charbons. Nous allons voir que ces appareils ont une très-grande analogie avec les régulateurs de vitesse.

Soit i l'intensité du courant électrique, pendant le fonctionnement de l'appareil ; on sait qu'elle varie en fonction dela distance des charbons; on a i= f(d). D'autre part, si l'intensité du courant est constante, celle de la lumière l'est aussi. Soient A et B les charbons de l'appareil (fig. 26). Le charbon A est mis en relation avec le fil négatif; le charbon B est mis en relation avec le fil positif; seulement, ce fil s'enroule autour d'une bobine D avant d'atteindre le charbon B.

Le charbon B est fixé sur une tige de fer doux C qui peut pénétrer plus ou moins dans l'intérieur de la bobine. Le fer doux est attiré par une force qui croît avec l'intensité du côurant;cette force est équilibrée par un système convenable de contre-poids. Si les charbons s'usent, la distance AB