Annales des Mines (1878, série 7, volume 14)
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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.
RÉGULATEURS DE LUMIÈRE ÉLECTRIQUE.
augmente et le courant diminue d'intensité; la force attrac-
tive ne suffisant plus pour faire équilibre à l'action des
d'atteindre le charbon inférieur de la lampe. Supposons l'appareil en marche et les charbons à une distance conve-
contre-poids, le fer doux C s'élève et rapproche le charbon B du charbon A, jusqu'à ce que l'intensité du courant devienne
nable; le courant a une certaine intensité I qui est suffisante pour attirer une petite tige de fer doux A (fig. 27)
suffisante pour faire équilibre aux contre-poids; dès lors, ils ne peuvent se rapprocher davantage. Tel est le principe des appareils à action directe. Si l'action verticale des contre-poids était indépendante de la position du far doux' ( ce qui n'est d'ailleurs pas le cas de la fig. 26), l'équilibre s'établirait pour des intensités de. cou rant graduellement croissantes depuis un minimum d'in-
malgré la pression d'un ressort antagoniste B. Cette tige A s'appuie en même temps sur un cliquet C disposé de façon à arrêter le mouvement . d'horlogerie, lorsqu'il subit la
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tensité i, jusqu'à un maximum i pendant la durée de la marche de l'appareil. On peut diminuer l'écart i, en adoptant une suspension de contre-poids analogue à celle qui est figurée. On voit que l'action des contre-poids diminue mesure que le fer doux s'élève.
On peut remarquer que les régulateurs électriques à action directe rappellent un peu les régulateurs de vitesse de
destruction; de même que ces appareils, ils ne sont pas sujets aux oscillations, et l'on pourrait, sans nuire à la stabilité, réduire à zéro la valeur de l'écart Ce système constitue le principe des régulateurs de MM. Achtreau, Gaiffe, Jaspar, etc.
Régulateurs à embrayages et mouvement d'horlogerie. 11 est facile de voir que les régulateurs à embrayages peuvent être employés dans le cas actuel, sans entraîner les inconvénients que nous avons rencontrés dans les régulateurs de vitesse de même genre. C'est à Foucault qu'on doit le premier de ces appareils, voici le principe sur lequel ils sont fondés. Les deux charbons peuvent être rapprochés par un mouvement d'horloS 56.
gerie qui est toujours prêt à fonctionner. Le fil positif s'enroule autour de la bobine d'un électro-aimant avant
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moindre pression. Aussitôt que les charbons se sont un peu usés, l'intensité devient inférieure à I, le fer doux A s'échappe, quitte le cliquet C et dégage le mouvement d'horlogerie. Les charbons se rapprochent, et cela jusqu'à ce que l'intensité et la distance des charbons aient repris leur valeur primitive. Cette disposition ne saurait donner lieu à des oscillations, puisqu'il ne peut y avoir mouvement que dans un sens. Elle a cependant un inconvénient, c'est que si l'on abandonne la lampe à elle-même, sans courant, les charbons se rapprochent jusqu'au contact; on est obligé de régler à la main la distance des charbons quand on met la lampe en marche pour l'allumer.
On a imaginé des systèmes de lampes qui s'allument automatiquement ; les appareils de MM. Dubosc, Serrin, etc, jouissent de cette propriété. Dans tous ces systèmes, les mouvements d'horlogerie sont disposés de façon à faire descendre le charbon supérieur deux fois moins vite que ne monte le charbon inférieur; cela tient à ce que les charbons positifs et négatifs s'usent inégalement et qu'on cherche à maintenir l'étein celle en un point fixe, pour ne pas sortir du foyer du réflecteur. Le mouvement d'horlogerie doit être muni d'un régulateur de destruction à ailettes (voir S 2) et la machine à vapeur qui sert généralement à la production de l'électricité doit être munie d'un bon régulateur de vitesse (*). (") Voir, pour plus de détails, l'ouvrage de M. Hippolyte Fontaine sur l'éclairage à l'électricité. Paris, Baudry, 1877.