Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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CALCAIRE CARBONIFÈRE.
FILONS DE PLOMB DU DERBYSHIRE.
montre à quel point leur influence a dû être irrégulière. de dégager En parlant des filons, j'essayerai néanmoins quelques conclusions. Dans son ouvrage sur le calcaire carbonifère du Yorkshire, qui se rattache à celui du Derbyshire par sa proxisérie de mité et ses analogies étroites. Phillips indique une le vieux directions observées dans divers terrains, depuis sont grès rouge jusqu'au calcaire magnésien. Les résultats plus nets que pour le Derbyshire. Les deux directions prédominantes sont N. 22°.5 O. et E. 22°.5 N., elles sont donc perpendiculaires, et peuvent se rattacher au système du
puissance moyenne est beaucoup moindre. Il en résulte que la vitesse d'affaissement était inégale des deux côtés de la chaîne, ce qui conduit à l'idée d'une fracture opérée suivant son axe. Ainsi, tandis que dans le bassin de Paris l'affaissement a eu lieu par courbes concentriques, dans le nord de l'Angleterre il s'est produit parallèlement à une certaine direction. Cette direction, antérieure au calcaire carbonifère, a été probablement renouvelée plus d'une fois par les systèmes postérieurs. Si l'on admet que les dépôts calcaires devaient être d'autant plus purs que la vitesse d'affaisement était plus considérable, parce qu'alors les sédiments sableux et argileux produits par la destruction des côtés et les deltas des rivières ne pouvaient s'étendre bien loin dans une mer trop profonde, la pureté du calcaire inférieur montre qu'au début
Forez.
Phillips s'est livré en outre, sur l'âge des soulèvements, à des considérations que M. Moissenet, dans son mémoire à sur le Flintshire, a reproduites et discutées. Je me borne renvoyer à ce dernier travail (Annales des mines, 1857) , Aperçu géogénique.
La grande puissance du calcaire carbonifère, dont la limite n'est pas encore connue, a conduit les géologues anglais, M.W. Wallace en parliculier, à admettre que durant le dépôt de ce terrain, le fond des mers a subi des affaissements; et d'après la continuité et le parallélisme des couches, ils pensent que ces affaissements ont dâ être progressifs. Cette théorie est analogue à celle que É. de Beaumont a adoptée pour expliquer la concavité du bassin de Paris, mais le mouvement serait ici la conséquence d'une rupture produite à peu près dans l'axe de la chaîne pénine. M. Wallace remarque en effet, dans son ouvrage sur Alston Moor, que si on établit les équivalences avec un soin suffisant, on trouve à l'est de cette chaîne, dans le Northum-
berland, le Yorkshire, le Derbyshire, des épaisseurs de couches assez constantes, tandis qu'à l'ouest , dans le Westmoreland , le Cumberland, et même le Flintshire, la
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de la période carbonifère, alors que la ligne de fracture venait seulement de s'ouvrir, l'enfoncement était plus rapide qu'à la fin. Mais le dépôt du calcaire carbonifère a été troublé à plusieurs reprises par des phénomènes violents, dont les toadstones sont restés la preuve palpable. On peut se demander si les toadstones sont contemporains du calcaire, sur lequel il se seraient répandus en forme de nappes, comme les basaltes, ou bien s'ils ne sont pas venus plus tard, pénétrant entre les lits par une sorte d'intrusion. D'après de la Bêche (Géological observer), la première hypothèse est la plus vraisemblable. Il cite des cas oà la surface supérieure du toadstone a été remaniée par l'action des eaux. On trouve même des fragments de la roche éruptive dans les calcaires supperposés. En outre, la forme de lentilles.
amincies sur les bords que présentent les couches peu étendues, suggère bien l'idée d'une nappe fluide qui aurait librement coulé sur un plan horizontal ou dans des bassins peu accusés. D'autre part, MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont avaient