Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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CALCAIRE CARBONIFÈRE.
FILONS DE PLOMB DU DERBYSHIRE.
blable. Toutes ont été forcées, par le ralentissement des mines, de diminuer leur production. Plusieurs sont même tout à fait arrêtées. Voici la série d'opérations que j'ai ob-
tion de charbon est de 2',50 à 5 tonnes par 24 heures. On passe dans le même temps 5t,20 de minerai. Les postes changent à chaque opération et se composent chacun de 2 hommes. On emploie ainsi 4 hommes par 12 heures. Ils sont payés en moyenne 27',5o par semaine. L'usine de Lea possède 4 fours à réverbère ; mais on n'en fait marcher à
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servée à Lea lead works ire opération. - Grillage et réaction des minerais riches
(amenés par la préparation à une teneur de 76 ou 8o
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p. 100). - On opère dans un réverbère (Pl. IL fig. 8), sur la sole duquel on introduit, par une trémie placée à la partie
la fois qu'un seul, et de plus on l'éteint dès le vendredi
supérieure, une charge de 800 kilog. Le four étant déjà chauffé par l'opération précédente, la charge, soigneusement étendue, commence aussitôt à se calciner. La calcination dure deux heures. Pendant ce temps, on râble fréquemment, de manière à renouveler les surfaces. Cette
2' opération. - Réduction au four à cuve. - Le four est à 4 tuyères. La distance verticale des tuyères au gueulard est de 1-,5o. Le diamètre au ventre est aussi de n',5o. On passe dans ce four, en proportions variables avec les appro-
soir.
visionnements
durée de deux heures est relativement fort courte ; mais il faut remarquer que le minerai est déjà partiellement oxydé par les agents atmosphériques.
Au bout de deux heures, on ferme les portes, et l'on procède pendant une heure à une série de coups de feu et de brassages successifs qui déterminent la coulée du plomb dans le bassin intérieur. Quand le minerai est suffisamment
épuisé, on ajoute quelques kilogrammes de spath-fluor
Scories de i" opération. Richesse Slimes (de préparation mécanique) Linnet (minerai oxydé, trié dans la mine).
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Les lits de fusion alternent avec des lits de coke du Durham
dont on règle l'épaisseur d'après l'allure des réactions. Toutes les 8 heures, on fait une coulée qui produit environ 66o kilog. de plomb. On obtient donc 2 tonnes en 24 heu-
de décomposer les sulfates restants à une température
res. Les scories tiennent 2 ou 3 p. lm Elles sont jetées. Le travail marche seulement du lundi au jeudi. Les hom-
assez basse pour ne pas compromettre le rendement. L'ad-
mes, au nombre de 4, fournissent deux par deux des postes
pour donner à la scorie une fluidité suffisante et permettre
dition de spath-fluor est répétée cinq ou six fois, et l'on
de 8 heures et sont payés comme les ouvriers du réver-
Quand la séparation en introduit ainsi environ 6o kilog. par densité est effectuée dans le bassin, on fait couler une
bère.
partie du plomb. A la surface du bain nagent des scories
du four à cuve sont condensées avec soin dans une série de chambres où l'on introduit de l'eau et de la vapeur d'eau. Elles sont ensuite reprises dans un réverbère identique au premier. La calcination dure seulement une heure, et l'opération complète 4 heures au lieu de 6. La charge est plus forte que dans la première opération : elle atteint 1.100 kil.
plus ou moins sulfurées qu'on solidifie par des additions de chaux et de charbon, et qu'on ramène sur la sole. Un nouveau coup de feu fait couler du plomb, un peu moins pur que le premier. L'opération totale dure 6 heures.
Je n'insiste pas davantage sur ce mode de traitement, quelque intéressant qu'il soit, parce que tous les détails s'en trouvent dans la Métallurgie de Rivot. La consomma-
3' opération. - Traitement des fumées. - Les fumées
On peut donc passer près de 7 tonnes en 24 heures mais il va sans dire que cette opération est essentiellement TOME XV, 1879.