Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
Ci, et pour lequel on aura pu évaluer M,C on connaîtra wR et MiC et l'on aura à déterminer L'intensité i qui s'établit quand le moteur est maintenu à l'arrêt L'intensité i' du contre-courant résultant du fonction-
A GRANDE DISTANCE, AU MOYEN DE CÉLECTRICITÉ
Par conséquent, un courant d'intensité
i
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possède une
énergie qui représente par seconde O unités de chaleur ou
nement de celui-ci ; Le travail utile W; Enfin l'équivalent mécanique de la consommation occasionnée par la production du courant. Supposons que la source d'électricité soit une pile, auquel cas R comprend la résistance propre de la pile. La quantité de zinc qui se dissout dans un élément de pile
.
.
soute dans une seconde pour un courant d'intensité 1, et qui est la même, quel que soit le genre de pile dont il s'agisse.
NO
que, si l'excédant du travail positif des affinités chimiques sur
N étant le nombre des éléments voltaïques, identiques et rangés en série, qui composent la pile. Si à cette équation on associe les équations (1o) et (11), savoir
=
-W11
un travail chimique négatif, et par conséquent entraîne une
= let& - i')w,
Ci
on pourra déterminer les trois inconnues i, i' et W, pourvu qu'on connaisse l'expression de M, en fonction de i En retranchant (ï o) de (15), on obtient NO
(i z)R
iC
ou en tenant compte de (1. 1) : «M,r
k,(i-i').=
A
(z
i')R
ou encore : .
(*) Si l'on pouvait employer une pile simple, 0 représenterait toute la chaleur résultant de la transformation du zinc métallique en sulfate de zinc. Mais on sait que l'emploi d'une telle pile n'est pas possible, à cause de la diminution rapide d'intensité qui résulte de l'accumulation de l'hydrogène sur la surface du métal non oxydable ou métal positif. Pour empêcher cette accumulation il faut faire intervenir une réaction qui fasse disparaître l'hydrogène, à mesure qu'il se produit. C'est cette réaction qui caractérise les piles à deux liquides. Elle est représentée dans la pile de Daniell, par la réduction du sulfate de cuivre à l'état de cuivre métallique, dans celles de Grove et de Bunsen, par la réduction partielle de l'acide nitrique; mais dans tous les cas elle constitue
(15)
R
A
En vertu des réactions chimiques qui se passent dans l'élément, la dissolution d'une unité de poids de zinc correspond à un dégagement de 0 unités de chaleur, c'est-à-dire
leur travail négatif se convertissait directement en chaleur au lieu d'engendrer d'abord un courant électrique, ces 0 unités (*) représenteraient la chaleur produite.
O mesure ce qu'on
nomme la force électro-motrice de l'élément voltaïque. En vertu de la loi de Ohm, on a
pendant un temps donné est proportionnelle à l'intensité du courant On nomme équivalent électro-chimique du zinc, et nous désignerons par la quantité de zinc qui est dis-
,
unités de travail. La quantité
--À (1
,
i)=
W'
L +(-') B
La quantité de zinc qui se dissolvait par seconde dans un élément, quand le moteur était à l'arrêt, était i. Par le fait du fonctionnement du moteur, elle est réduite à (i-i'). absorption de chaleur qui vient en déduction de la chaleur résultant de la transformation du zinc en sulfate. Alors 0 est seulement l'excédant de cette dernière, et cet excédant varie avec la nature de l'élément voltaïque.